Macédoinede légumes/thon & mayonnaise maison. Par Didoumiam. 255. Recette de cuisine 3.25/5.
Imprimer la recette rĂ©digĂ©e par Imprimer la recette sans photo Avant de commencer... La meilleure saison pour les produits frais de cette macĂ©doine est le mois de juillet. Attention ! Cette recette n'est pas de saison ! Voir des recettes de saison de la mĂȘme catĂ©gorie EntrĂ©es Ingredients 500 g carottes250 g de pommes de terre250 g de haricots verts250 g de petits pois Ă©cossĂ©s ou surgelĂ©s250 g de navetsBouquet garni thym, laurier, persilSauce mayonnaise 2 tomates2 Ɠufs1/2 salade laitue par ex Ustensiles 1 coupe lĂ©gume manuel ou 1 robot pour gagner du temps1 bon couteau1 planche1 grande casserole1 Ă©gouttoir1 grand saladier PrĂ©paration PrĂ©parer les lĂ©gumes sĂ©parĂ©ment couper carottes, navets, pommes de terre d'abord en parallĂ©lĂ©pipĂšdes garder les morceaux pour une soupe par ex, puis en tranches de 0,5 cm puis en bĂątonnets de mĂȘme taille puis en dĂ©s d'environ 0,5 cm, le plus rĂ©guliĂšrement possible. Au robot, c'est plus rapide. Écosser les petits pois. Équeuter les haricots verts en retirer les fils s'il y en a, puis les couper en petits tronçons de 0,5 cm Ă©galementDans une grande casserole faire bouillir de l'eau. Ajouter bouquet garni, sel, poivre. A Ă©bullition, commencer par mettre les dĂ©s de carottes, puis 5 mn aprĂšs les dĂ©s de navets, puis 5 mn aprĂšs les pommes de terre, les haricots verts et les petits pois. Laisser cuire le tout environ 10 mn, en surveillant la cuisson car les lĂ©gumes doivent ĂȘtre "al dente"Égoutter les lĂ©gumes en les passant sous l'eau froideLa salade laisser refroidir les lĂ©gumes et leur ajouter une sauce mayonnaise . Servir sur un grand plat en dĂ©corant avec salade verte, Ɠufs durs et tomates coupĂ©s en quartiers. Pour terminer... Saison optimale des lĂ©gumes - petits pois mai, juin. - navets juin, juillet - haricots verts juin Ă  octobre - carottes et pommes de terre toute l'annĂ©e ! Truc RĂ©cupĂ©rer l'eau de cuisson des lĂ©gumes pour cuire pĂątes ou riz ultĂ©rieurement ! ECRIRE UN COMMENTAIRE
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IngrĂ©dients 500 g de carottes 500 g de navets 1 kg de haricots verts 1 kg de petits pois sel Epluchez les carottes et les navets, lavez-les et coupez-les en petits dĂ©s. Equeutez les haricots verts et coupez-les en morceaux. Ecossez les petits pois. Portez quatre casseroles d'eau salĂ©e Ă  Ă©bullition et faites blanchir sĂ©parĂ©ment les lĂ©gumes. Comptez 3 min pour les haricots verts et les petits pois, et 5 min pour les carottes et les navets. Egouttez-les et passez-les sous l'eau froide pour arrĂȘter la cuisson. Remplissez les bocaux de macĂ©doine en mĂ©langeant ou non les lĂ©gumes ; vous pouvez Ă©galement les ordonner par Ă©tages de couleurs. Couvrez le tout d'eau salĂ©e 20 g/l. Fermez les bocaux et stĂ©rilisez-les en les laissant 1 h dans de l'eau bouillante. Conservez-les dans un endroit frais et de Cendrine Ce bocal est Ă  la fois dĂ©coratif et facile Ă  rĂ©aliser. DĂ©gustez la macĂ©doine chaude, pour accompagner viandes et volailles, ou froide, en salade, assaisonnĂ©e d'une vinaigrette ou de mayonnaise. » MonoprixMacĂ©doine de lĂ©gumes - La boĂźte de 265g net Ă©gouttĂ© - LĂ©gumes en conserve - Nord Petite Pirogue
Sommaire L’appertisation les aliments 1- Historique 2-DĂ©finitions 3- Produits & Process 
 31- Aliments concernĂ©s 32- Les Ă©tapes du process 
 4-La destruction thermique 41- paramĂštres influençant 
 42- Notions de thermobactĂ©riol 43- Notions de Valeur StĂ©rilisa 44- Les contrĂŽles de l’efficaci 5-Les autoclaves Description d’un autoclave Principe de base de 
 types d’autoclav Principaux types d’autocla Conclusion L’appertisation les aliments en conserve 1- Historique L’appertisation est un procĂ©dĂ© qui a Ă©tĂ© dĂ©couvert par Nicolas Appert 1749-1841, un cuisinier français. L’invention remonte Ă  1795. Les Anglais Peter Durand, Bryan Donkin et John Hall avaient introduit l’emploi de boĂźtes en fer blanc vers les annĂ©es 1810. Appert adopta ce procĂ©dĂ© et le perfectionna par la suite. Selon la dĂ©finition de Appert, l’appertisation est la stĂ©rilisation Ă  l’abri de l’air dans un contenant Ă©tanche ». Au 19e siĂšcle, le peuple français Ă©tait bien conscient du manque d’aliments. La population Ă©tait ainsi divisĂ©e certains prĂŽnaient l’industrie de la boĂźte de conserve, tandis que les gens des classes populaires rejetaient l’idĂ©e. Ceux qui Ă©taient pour l’appertisation Ă©taient les gens des classes aisĂ©es qui aimaient l’idĂ©e de pouvoir s’offrir des fruits et des lĂ©gumes en toute saison. Cependant, le prix de ces boĂźtes de conserve Ă©tait plus Ă©levĂ© que le prix de l’aliment de base traditionnel. C’est ce que reprochaient les gens des classes populaires. Vers les annĂ©es 1870, l’école devint un des principaux acteurs dans le processus d’acceptation de produits en conserve. L’éducation mĂ©nagĂšre des jeunes filles voulait qu’elles effectuent des provisions pour l’hiver, qu’elles Ă©vitent le gaspillage, etc. L’idĂ©e fit son chemin et lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, l’armĂ©e accĂ©lĂ©ra le processus d’acceptation. Leur publicitĂ© incitait les gens Ă  envoyer des boĂźtes de conserve aux soldats. MĂȘme si, au dĂ©but, l’industrie de la boĂźte de conserve a eu quelques ratĂ©s du cĂŽtĂ© sanitaire, elle a graduellement pris de l’ampleur. Il y a eu de grandes amĂ©liorations dans la qualitĂ© de la fabrication. Aujourd’hui, les conserves font partie de la vie de tous les jours. 2-DĂ©finitions Produits appertisĂ©s ou conserves dĂ©finis Ă  l’article 2 du dĂ©cret n°55-241 du 10 fĂ©vrier 1955 Sont considĂ©rĂ©es comme conserves », au sens du prĂ©sent dĂ©cret, les denrĂ©es alimentaires d’origine vĂ©gĂ©tale ou animale, pĂ©rissables, dont la conservation est assurĂ©e par l’emploi combinĂ© des deux techniques suivantes 1° Conditionnement dans un rĂ©cipient Ă©tanche aux liquides, aux gaz et aux micro-organismes, Ă  toute tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  55 °C ; Remarque considĂ©rant la date de signature du dĂ©cret et les Ă©volutions technologiques intervenues depuis 1955, les conditionnements hermĂ©tiquement scelles, Ă©tanches aux liquides et aux micro-organismes, mais ne prĂ©sentant qu’une Ă©tanchĂ©itĂ© partielle aux gaz, sont Ă©galement employĂ©s, tels les rĂ©cipients semi-rigides ou souples c’est le cas des emballages en plastiques souples ou rigides. 2° Traitement par la chaleur, ou par tout autre mode autorisĂ© par arrĂȘtĂ© pris de concert entre les ministres [ 
 ]. Ce traitement doit avoir pour but de dĂ©truire ou d’inhiber totalement, d’une part, les enzymes, d’autre part, les micro-organismes et leurs toxines dont la prĂ©sence ou la prolifĂ©ration pourrait altĂ©rer la denrĂ©e considĂ©rĂ©e ou la rendre impropre Ă  l’alimentation humaine. » Le mode de fabrication des conserves ou produits appertisĂ©s doit permettre d’assurer leur stabilitĂ© biologique dans des conditions normales d’entreposage Ă  tempĂ©rature ambiante. StĂ©rilisation traitement thermique a des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  100°C, visant a dĂ©truire les enzymes, les micro-organismes dans leurs formes vĂ©gĂ©tatives et sporulĂ©es et leurs toxines thermosensibles, assurant la stabilitĂ© a tempĂ©rature ambiante des produits. Ce traitement doit ĂȘtre appliquĂ© aux denrĂ©es dont le pH est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  4,5. Pasteurisation traitement thermique a des tempĂ©ratures inferieures a 100°C, visant Ă  dĂ©truire les enzymes et les micro-organismes dans leur forme vĂ©gĂ©tative. Ainsi, les conserves ou produits appertises subissent un traitement de stĂ©rilisation. Pour les produits acides ou acidifies, la stabilitĂ© peut Ă©galement ĂȘtre assurĂ©e par un traitement de pasteurisation, associe Ă  un pH infĂ©rieur Ă  4,5. A noter l’application d’un traitement thermique de pasteurisation tempĂ©rature inferieure ou Ă©gale Ă  100°C a une denrĂ©e alimentaire dont le pH est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  4,5 doit ĂȘtre associĂ©e a une REFRIGERATION du produit fini et Ă  la dĂ©termination d’une date limite de consommation DLC. Il ne s’agit pas d’un produit appertise mais d’une denrĂ©e microbiologiquement trĂšs pĂ©rissable ; on parle d’ailleurs pour ces produits de semi conserves ». Exemple le foie gras mi-cuit se stocke au rĂ©frigĂ©rateur et bĂ©nĂ©ficie d’une dlc, Ă  ne pas confondre avec le foie gras stĂ©rilisĂ© qui se garde Ă  tempĂ©rature ambiante et bĂ©nĂ©ficie d’une ddm ex dluo 3- Produits & Process de fabrication 31- Aliments concernĂ©s Ce procĂ©dĂ© de conservation est surtout utilisĂ© pour les fruits, les lĂ©gumes, les viandes, les poissons et les plats cuisinĂ©s. Pour chaque type de produit, les Ă©tapes de prĂ©paration diffĂšrent. Voici une liste de produits trĂšs couramment disponibles dans les marchĂ©s d’alimentation. ‱ LĂ©gumes petits pois, haricots verts, maĂŻs, champignons, tomates, brocolis, endives, cĂ©leris. Ces aliments peuvent ĂȘtre cuisinĂ©s seuls, en jardiniĂšres, en macĂ©doines ou encore en salades. ‱ Fruits framboises, groseilles, mĂ»res, fraises, pommes, poires, oranges, pĂȘches, abricots, poires. Ils sont disponibles en confiture, dans du sirop, en compote, etc. ‱ Produits de la mer thon, saumon, crabe, crevettes, sardines, maquereaux au naturel, Ă  l’huile ou en sauce, coquilles Saint-Jacques et autres poissons et crustacĂ©s.‱ soupes il s’agit de soupe de lĂ©gumes ou de poissons
 ‱ viandes il s’agit de pĂątĂ© de campagne, de mousse de foie, de conserve de jambon, de foie gras stĂ©rilisĂ© ou pasteurisĂ© mi-cuit., mais aussi de confits de volailles.. ‱ Sauces ‱ Plats cuisinĂ©s spaghetti, boulettes de viande, chili, ravioli, etc. 32- Les Ă©tapes du process d’appertisation RĂ©colte, abattage, pĂȘche La fraĂźcheur des produits est une nĂ©cessitĂ©, c’est pourquoi les denrĂ©es sont appertisĂ©es dans des dĂ©lais trĂšs courts. Par exemple, les petits pois sont appertisĂ©s dans un dĂ©lai de deux Ă  trois heures aprĂšs la cueillette. En effet, aprĂšs la rĂ©colte la qualitĂ© des vĂ©gĂ©taux ne fait que diminuer ; il est donc important de rĂ©frigĂ©rer au plus tĂŽt la matiĂšre premiĂšre et de la traiter en appertisation dans ce cas prĂ©cis. D’autre part, il en va de mĂȘme pour la qualitĂ© sanitaire qui se dĂ©tĂ©riore avec la multiplication des microorganismes prĂ©sents naturellement sur la matiĂšre premiĂšre ; cette multiplication est d’autant plus rapide que les conditions s’y prĂȘtent bien TempĂ©rature Ă©levĂ©e, prĂ©sences de nutriments
. PrĂ©parations Cette Ă©tape varie selon le produit Ă  conserver. Par exemple, pour les fruits et lĂ©gumes, cela consiste Ă  nettoyer, parer, Ă©liminer les impuretĂ©s, peler et calibrer. Le lavage se fait de deux façons soit par aspersion, soit par trempage. Le pelage est nĂ©cessaire pour les lĂ©gumes-racine, car la pelure n’est pas vraiment comestible et peut se faire de façon mĂ©canique couteaux tournants qui agissent comme abrasif, Ă  la vapeur la peau devient molle et Ă©clate, puis le lĂ©gume est lavĂ© par des jets d’eau ou chimique bain de soude, suivi d’une neutralisation par un acide et rinçage. Le calibrage permet de trier les lĂ©gumes et les fruits selon leur grosseur. On utilise un calibreur Ă  bandes de caoutchouc, Ă  trous, Ă  barreaux amovibles ou Ă  rouleaux rotatifs avec pente, pour les pois, par exemple. Pour ce qui est des poissons, ils sont Ă©tĂȘtĂ©s, Ă©viscĂ©rĂ©s et Ă©ventuellement dĂ©coupĂ©s. Les travailleurs doivent exĂ©cuter le travail Ă  la chaĂźne avec leurs mains. Quant aux viandes, elles sont parĂ©es, c’est-Ă -dire que des morceaux sont enlevĂ©s des grosses piĂšces d’animaux et qu’elles sont dĂ©coupĂ©es, dĂ©graissĂ©es, dĂ©nervĂ©es et Ă©ventuellement hachĂ©es. Blanchiment/prĂ©-cuisson Il s’agit d’un traitement thermique rapide. Il consiste Ă  mettre l’aliment de 1 Ă  2 minutes dans l’eau bouillante ou dans de la vapeur d’eau puis Ă  le refroidir rapidement. La figure montre le blanchiment Ă  la vapeur d’un lĂ©gume. Le blanchiment a comme objectifs de ‱ dĂ©truire les enzymes responsables du changement de couleur de l’aliment polyphĂ©noloxydases et les enzymes de dĂ©gradation isomĂ©rases, protĂ©ases ; ‱ assouplir les tissus et rĂ©duire le volume apparent de l’aliment ; ‱ Ă©liminer l’air emprisonnĂ© dans les tissus pour Ă©viter l’oxydation lors de la cuisson ou de la stĂ©rilisation ; ‱ rĂ©duire le nombre de bactĂ©ries Ă  la surface et les rĂ©sidus de pesticides qui sont utilisĂ©s par les agriculteurs pour favoriser la croissance ; ‱ corriger la teneur en eau avant l’emboĂźtage. La prĂ©-cuisson ou pochage est gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©e pour les viandes grasses et pour certains poissons. Elle facilite le contrĂŽle des teneurs en eau et en graisse et facilite le hachage et/ou cuttĂ©rage Ă©ventuel pĂątĂ©, mousse de foie
. Cependant, le blanchiment n’a pas que de bons cĂŽtĂ©s. Il entraĂźne une certaine perte d’élĂ©ments nutritifs par dissolution. Certaines vitamines C, par exemple et minĂ©raux sont aussi perdus. Il peut aussi y avoir un changement de couleur de l’aliment et une perte de texture, aussi dus Ă  la dĂ©naturation des protĂ©ines lors du traitement Ă  la chaleur. On peut rajouter des additifs alimentaires comme le chlorure de calcium qui va permettre de raffermir la texture des fruits comme la poire poire au naturel ou poire au sirop Pour en savoir plus sur le blanchiment voir l’article suivant EmboĂźtage/remplissage Cette Ă©tape doit ĂȘtre prĂ©cise, c’est-Ă -dire que le poids net Ă©gouttĂ© Ă  l’ouverture de la boĂźte doit correspondre Ă  ce qui est indiquĂ© sur l’étiquette. La prĂ©cision dĂ©pend beaucoup de la forme et de la taille de l’aliment Ă  emboĂźter. L’emboĂźtage peut se faire manuellement ou automatiquement. Le mode manuel est utilisĂ© pour des aliments comme les asperges et les cƓurs de cĂ©leri. La tempĂ©rature de ces aliments ne doit ĂȘtre ni trop Ă©levĂ©e, ni intermĂ©diaire. Si elle est trop Ă©levĂ©e, les aliments brĂ»lent les mains des gens ; Ă  une tempĂ©rature intermĂ©diaire, le dĂ©veloppement des microorganismes se fait trĂšs rapidement. C’est pourquoi cette Ă©tape se fait de prĂ©fĂ©rence Ă  froid. Pour l’emboĂźtage automatique, on procĂšde gĂ©nĂ©ralement par dosage volumĂ©trique. Le dosage volumĂ©trique est utilisĂ© lorsque la densitĂ© est homogĂšne. On se fie alors au volume pour mettre la bonne quantitĂ©, donc le bon poids, dans la boĂźte. L’image prĂ©cĂ©dente montre une façon de faire le remplissage automatique des lĂ©gumes. Le jutage est l’étape oĂč l’on ajoute le liquide de couverture dans la boĂźte, c’est-Ă -dire du jus ou de la sauce. Ce jus permet de faciliter le transfert de chaleur lors de la stĂ©rilisation, et d’incorporer de façon homogĂšne le sel, le sucre, les Ă©pices et les additifs. Il permet aussi de protĂ©ger le produit contre les chocs. Le jus est ajoutĂ© chaud ce qui prĂ©sente deux avantages dĂ©gazer le produit et raccourcir la durĂ©e de stĂ©rilisation ultĂ©rieure. La juteuse c’est le nom de la machine qui insĂšre le jus dans la boĂźte fonctionne parfois sous vide, surtout pour les produits qui flottent lors du remplissage. Pour les plats cuisinĂ©s, c’est l’étape d’assemblage de la viande, des lĂ©gumes et de la sauce. Pour le poisson, le liquide de couverture peut ĂȘtre de l’huile, une marinade ou une sauce. Quant aux fruits, on ajoute un sirop plus ou moins sucrĂ© afin d’éviter un lessivage fuite trop important de matiĂšre soluble sucre du fruit, vitamines, sels minĂ©raux
 dans le liquide. Pour les lĂ©gumes on sale l’eau de couverture et on peut y rajouter en mĂȘme temps des arĂŽmes, Ă©pices
 pour limiter les phĂ©nomĂšnes de lessivage dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s pour les fruits. Sertissage/fermeture TrĂšs rapidement aprĂšs le jutage, on doit fermer les boĂźtes en enlevant le maximum d’air c’est le sertissage pour les boites mĂ©talliques ou le capsulage pour les bocaux en verre. En enlevant l’air des boĂźtes et en fermant le tout, on doit s’assurer de la rĂ©sistance Ă  la surpression ou Ă  la dĂ©pression ainsi qu’à l’étanchĂ©itĂ© permanente. Les bocaux de verre sont fermĂ©s par des capsules twist-off » en fer-blanc. Pour les bocaux de verre, cette Ă©tape se fait sous vide. Cette Ă©tape est capitale car elle conditionne l’étanchĂ©itĂ© de la conserve. C’est un point critique CCP au niveau de l’assurance QualitĂ© HACCP »L’opĂ©ration de sertissage permet donc la fermeture hermĂ©tique des boĂźtes mĂ©talliques. On pose sur la boĂźte un couvercle sur lequel se trouve un joint. Les deux bords du couvercle et de la boĂźte sont enroulĂ©s ensemble. Puis, par serrage, le tout est comprimĂ©, ce qui permet de fermer la boĂźte d’une façon parfaitement Ă©tanche. Autoclavage/traitement thermique C’est l’étape de la stĂ©rilisation ou pasteurisation si le produit est acide ou si le produit est destinĂ© Ă  ĂȘtre conservĂ© au frais comme les semi-conserves. Le chauffage sert Ă  la fois Ă  cuire les aliments appertisĂ©s et Ă  dĂ©truire les microorganismes et les spores des bactĂ©ries. Des barĂšmes de stĂ©rilisation prĂ©cis sont Ă©tablis pour chaque type d’aliment, pour chaque modĂšle de boĂźte et valable pour un autoclave donnĂ©. Ces barĂšmes seront expliquĂ©s dans une section figure suivante nous montre un modĂšle industriel d’autoclave horizontal discontinu. On voit l’opĂ©rateur refermer la porte de l’autoclave en contemplant les paniers de soupes qu’il va appertiser. C’est grĂące Ă  l’autoclave que la stĂ©rilisation est possible, car il supporte les pressions engendrĂ©es dans les rĂ©cipients chauds. Le chauffage du produit dans l’autoclave est permis grĂące Ă  de l’eau surchauffĂ©e supĂ©rieure Ă  100°C ou de la vapeur d’eau. La consĂ©quence directe de ces tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă  100°C est la montĂ©e en pression de l’autoclave qui le rend dangereux ! Il est obligatoire d’avoir obtenu une habilitation formation technique par un professionnel pour pouvoir piloter un autoclave ! Les Ă©tapes prĂ©cises du traitement thermique dans l’autoclave seront dĂ©crites Ă  la section Cycle de stĂ©rilisation. Dans les autoclaves industriels, les boites sont entassĂ©es dans des paniers mĂ©talliques qui sont disposĂ©s dans l’autoclave qui est le plus souvent horizontale. Voici un film qui montre l’Installation d’une ligne compĂšte d’autoclaves STERIFLOW rotatifs automatiques pour la stĂ©rilisation de plats prĂ©parĂ©s en conserve mĂ©tal. Refroidissement Le refroidissement est l’étape finale. Il permet d’arrĂȘter le traitement thermique pour Ă©viter les phĂ©nomĂšnes de sur-cuisson et il doit ĂȘtre fait rapidement. C’est directement dans l’autoclave et sous pression que le refroidissement a lieu. À la sortie, les boĂźtes de conserves sont donc prĂȘtes Ă  ĂȘtre stockĂ©es et transportĂ©es. À la section Cycle de stĂ©rilisation, le refroidissement est expliquĂ© plus en dĂ©tail. 4-La destruction thermique des micro-organismes Le traitement thermique d’un produit Ă©a pour but d’assurer la stabilitĂ© biologique du produit a tempĂ©rature ambiante. Pour cela, les micro-organismes et leurs toxines, dont la prĂ©sence ou la prolifĂ©ration pourrait altĂ©rer la denrĂ©e considĂ©rĂ©e ou la rendre impropre Ă  l’alimentation humaine, doivent ĂȘtre, soit dĂ©truits par le traitement thermique, soit inhibes par la composition du produit. 41- paramĂštres influençant le rĂ©sultat de l’opĂ©ration unitaire De nombreux paramĂštres liĂ©s au produit et/ou aux microorganismes prĂ©sents dans le produit peuvent faciliter ou rendre plus difficile la destruction des micro-organismes. Voici les paramĂštres les plus influents 411- paramĂštres liĂ©s au produit le pH du produit ‱ Les produits dont le pH est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă  4,5 sont traitĂ©s a des tempĂ©ratures supĂ©rieures a 100°C stĂ©rilisation entre 105°C et 140°C pour garantir une destruction suffisante des spores de Clostridium botulinum et assurer leur stabilitĂ© biologique a tempĂ©rature ambiante. C’est le cas de la plupart des produits appertisĂ©s. La limite de pH fixĂ©e supĂ©rieure ou Ă©gale a 4,5 correspond Ă  la limite de croissance de Clostridium botulinum germe sporulĂ© pathogĂšne de rĂ©fĂ©rence et aussi de la majoritĂ© des autres germes sporulĂ©s. Les levures, les moisissures et les bactĂ©ries non sporulantes sont, elles, capables de se dĂ©velopper a des pH infĂ©rieurs a 4,5 mais leur capacitĂ© de rĂ©sistance a la chaleur est faible. ‱ Les produits acides de pH infĂ©rieur a 4,5 sont dĂ©favorables au dĂ©veloppement des microorganismes pathogĂšnes ; ils peuvent donc ĂȘtre soumis Ă  un traitement thermique plus modĂ©rĂ© souvent Ă  une tempĂ©rature infĂ©rieure a 100°C pasteurisation. De plus, dans certains cas, lorsque le produit s’y prĂȘte, le pH peut ĂȘtre abaissĂ© en dessous de 4,5, par exemple, par addition d’acides organiques, de vinaigre, etc.. Il s’agit, dans ce cas, de produits acidifiĂ©s Ă  pH infĂ©rieur a 4,5 et il devient alors Ă©galement possible de stabiliser la denrĂ©e par des traitements thermiques infĂ©rieurs a 100°C pasteurisation. Ce traitement thermique de pasteurisation, associe a un pH infĂ©rieur Ă  4,5 homogĂšne dans le produit et Ă  un conditionnement Ă©tanche, peut garantir la stabilitĂ© biologique a tempĂ©rature ambiante des produits. Exemples de produits pasteurisĂ©s par appertisation compote de pommes, conserve de tomates, conserve de fruits au sirop poire, pĂȘche, abricot, conserve de cornichons,
‱ Voici un schĂ©ma qui synthĂ©tise l’influence du pH sur l’intensitĂ© du traitement thermique appliquĂ© en appertisation les caractĂ©ristiques microbiologiques du produit ‱ Charge initiale N0 microbienne du produit mĂȘme s’il est difficile d’évaluer Ă  chaque fois la contamination initiale des matiĂšres premiĂšres, il est important de la maitriser Ă  travers un cahier des charges qu’on passe avec le fournisseur. Si cette contamination initiale arrivait Ă  augmenter par accident rupture de la chaine du froid
, toute chose Ă©gale par ailleurs, l’appertisation ne dĂ©truisant qu’une proportion de microorganismes appelĂ©e nombre ou taux de rĂ©duction dĂ©cimale n, le produit appertisĂ© verrait sa contamination finale N augmentĂ©e. Des contrĂŽles de stabilitĂ©s sont d’ailleurs pratiquĂ©s sur les produits finis. L’hygiĂšne de fabrication est d’ailleurs importante Ă  maitriser afin d’éviter l’augmentation de N0 pendant les Ă©tapes de prĂ©paration de la matiĂšre premiĂšre ! ‱ La thermorĂ©sistance des microorganismes Les bactĂ©ries rĂ©sistent plus que les levures et les moisissures au traitements thermiques de conservation. Les formes sporulĂ©es des bactĂ©ries rĂ©sistent plus que les formes vĂ©gĂ©tatives. On mesure la thermorĂ©sistance des microorganismes par le paramĂštre DTqui correspond Ă  la durĂ©e de rĂ©duction dĂ©cimale Ă  la tempĂ©rature T ; en d’autres termes, DT correspond Ă  la durĂ©e de chauffage Ă  la tempĂ©rature T qui permet de dĂ©truire 90% ou de diviser par 10 une population de microorganismes. Voici des exemples On se doute bien qu’entre tous ces germes c’est qui est le plus thermoresistant ! Mais heureusement il n’est pas pathogĂšne ! On dĂ©finit par germe de rĂ©fĂ©rence le microorganisme pathogĂšne le plus thermorĂ©sistant ;en stĂ©rilisation, il s’agit de Clostridium botulinum qui comme son nom le laisse sous entendre est responsables du botulisme !! L’ActivitĂ© de l’eau Activity of Water notĂ©e Aw L’activitĂ© de l’eau Aw est un facteur permettant d’évaluer, dans un produit, la teneur en eau disponible pour les micro-organismes. L’abaissement de l’Aw s’oppose Ă  l’activitĂ© microbienne. Les produits Ă  humiditĂ© Ă©levĂ©e, dont l’Aw est supĂ©rieure Ă  0,85, doivent donc subir un traitement de stĂ©rilisation pour ĂȘtre stables Ă  tempĂ©rature ambiante. On peut donner l’exemple de 2 produits similaires qui varient par leur Aw le lait concentrĂ© sucrĂ© est pasteurisĂ© alors que la version non sucrĂ©e qui a une Aw plus forte doit ĂȘtre stĂ©rilisĂ©e ! Le taux de matiĂšre grasse MG et d’extrait Sec ES Une forte proportion de MG et/ou d’extrait sec dans le produit va protĂ©ger les microorganismes et va donc nĂ©cessiter un traitement thermique plus sĂ©vĂšre ! La texture du produit La texture du produit viscositĂ©, taille des particules et ratio solide/liquide est un facteur essentiel puisque dans le procĂ©dĂ© d’appertisation classique, la chaleur du fluide chauffant, est transmise au produit Ă  travers la paroi du rĂ©cipient et pĂ©nĂštre plus ou moins vite Ă  l’intĂ©rieur du produit jusqu’au point le plus lent Ă  s’échauffer, appelĂ© point critique. Ce point critique, ou zone critique, est la zone atteinte en dernier par la chaleur. C’est donc la tempĂ©rature au point critique en fonction du temps qui doit servir de rĂ©fĂ©rence Ă  l’évaluation du barĂšme de stĂ©rilisation. On placera la sonde du produit Ă  ce niveau. ‱ Pour les produits solides pĂątĂ© de campagne par exemple le point critique est situĂ© au centre gĂ©omĂ©trique de la boite car les transferts thermiques se font par conduction. ‱ Pour les produit liquides soupes, lait concentré  le point critique est situĂ© sur l’axe vertical de la boite Ă  1/3 du fond car les transferts thermiques se font par convection. On peut d’ailleurs accĂ©lĂ©rer ces transferts par agitation des conserves autoclave avec option agitation des boites. ‱ Dans le cas des produits hĂ©tĂ©rogĂšnes, le point critique est gĂ©nĂ©ralement localisĂ© dans la particule la plus grosse ou la moins conductrice de la chaleur, qui n’est pas obligatoirement placĂ©e au centre gĂ©omĂ©trique du rĂ©cipient. Les additifs et ingrĂ©dients entrant dans la formulation et les prĂ©traitements du produit peuvent apporter d’une part un comportement particulier lors du traitement thermique augmentation de la viscositĂ©, par exemple ou d’autre part un effet sur la thermorĂ©sistance des germes. Influence des prĂ©traitements blanchiment, prĂ©cuisson Lors de la fabrication du produit, l’ensemble des prĂ©traitements, tels que le blanchiment ou la prĂ©cuisson, doivent ĂȘtre adaptĂ©s et maĂźtrisĂ©s pour tenir compte notamment de la cuisson du produit apportĂ©e par le traitement thermique de stĂ©rilisation ou de pasteurisation ultĂ©rieur. Ces opĂ©rations de traitements thermiques de surface permettent aussi de baisser la charge microbienne initiale. Le prĂ©chauffage ou la prĂ©cuisson des aliments permettent notamment d’évacuer l’air contenu dans les produits ou les rĂ©cipients qui, en se dilatant au cours du traitement thermique, dĂ©velopperait des pressions excessives, nuisibles Ă  l’étanchĂ©itĂ© de l’emballage. Ce dĂ©gazage est indispensable pour certains produits renfermant beaucoup d’air comme les fruits, les lĂ©gumes ou les produits carnĂ©s. 412- paramĂštres liĂ©s au process/autoclave Nous allons Ă©tudier les paramĂštres liĂ©s Ă  l’autoclave puisau conditionnement. Le principe de la stĂ©rilisation fait intervenir trois paramĂštres la tempĂ©rature, la pression et la durĂ©e. L’application prĂ©cise de la combinaison de ces paramĂštres doit ĂȘtre assurĂ©e par les matĂ©riels de traitement thermique adaptĂ©s discontinu/continu, statique/agitĂ©, nature du fluide chauffant utilisĂ©. Par ailleurs, la maĂźtrise des contre-pressions et des transferts de chaleur au cours des traitements est primordiale pour garantir l’intĂ©gritĂ© des emballages. Rotation et/ou Agitation L’agitation du produit pendant l’appertisation va accĂ©lĂ©rer les transferts thermiques en crĂ©ant une convection forcĂ©e pour les produits s’échauffant par convection liquide plus ou moins visqueux ; l’agitation ne prĂ©sente donc aucun intĂ©rĂȘt pour les produits solides ! La rotation des emballages axiale ou End over End lors de leur traitement thermique amĂ©liore pour certains produits la pĂ©nĂ©tration de chaleur et le transfert de tempĂ©rature dans le produit, en induisant des mouvements de convection forcĂ©e. L’efficacitĂ© de la rotation est conditionnĂ©e par diffĂ©rents facteurs tels que la vitesse de rotation, le volume de l’espace de tĂȘte, le type d’agitation, le ratio solide/liquide, la dimension des morceaux ou encore la consistance des produits. Si une rotation est prĂ©vue lors de l’établissement du barĂšme, il est indispensable de respecter sa mise en place tant en vitesse que dans le positionnement des emballages rotation End over End ou axiale. Plan de chargement La bonne circulation du fluide chauffant conditionne en grande partie l’homogĂ©nĂ©itĂ© de tempĂ©rature recherchĂ©e dans l’appareil. Il est trĂšs important que le fluide chauffant, eau ou vapeur ou air + vapeur, puisse circuler de façon homogĂšne entre les rĂ©cipients. À cette fin, un plan de chargement des paniers doit ĂȘtre dĂ©fini lors de la mise au point du barĂšme utilisation Ă©ventuelle d’intercalaires, rĂšgles d’empilement, etc. TempĂ©rature initiale du produit La tempĂ©rature du produit au dĂ©but du traitement thermique doit ĂȘtre maĂźtrisĂ©e pour une stĂ©rilisation correcte. Une tempĂ©rature initiale infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de consigne peut avoir une influence sur l’intensitĂ© du traitement thermique dans le produit. Cette tempĂ©rature peut varier, d’une part, selon la maĂźtrise des tempĂ©ratures initiales des composants lors du remplissage et, d’autre part, selon le temps d’attente entre le premier et le dernier produit chargĂ© dans l’autoclave. DĂ©lai de mise en rĂ©gime de l’autoclave=CUT Le dĂ©lai de mise en rĂ©gime de l’autoclave ou CUT Come up Time doit ĂȘtre pris en compte lors de la dĂ©termination d’un barĂšme de stĂ©rilisation. Si le dĂ©lai de mise en rĂ©gime est plus court que la valeur de consigne, l’élĂ©vation de tempĂ©rature du produit est moindre durant cette phase. Le dĂ©lai de mise en rĂ©gime de l’appareil utilisĂ© doit ĂȘtre dĂ©terminĂ© dans des conditions normales de production, c’est-Ă -dire avec un remplissage habituel. Un barĂšme dĂ©terminĂ© pour un certain dĂ©lai de mise en rĂ©gime n’est pas applicable si ce dĂ©lai est raccourci. Certains procĂ©dĂ©s continus induisent un CUT nul. TempĂ©rature de rĂ©gime La tempĂ©rature de consigne dans l’autoclave au cours du traitement thermique doit ĂȘtre maĂźtrisĂ©e pour les diffĂ©rentes phases du cycle. Une tempĂ©rature de rĂ©gime infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de consigne diminue l’intensitĂ© globale du traitement thermique. Refroidissement tempĂ©rature et dĂ©bit d’eau Le profil thermique du refroidissement tempĂ©rature et dĂ©bit d’eau de refroidissement doit ĂȘtre maĂźtrisĂ© pour assurer l’application correcte du traitement thermique. En effet, pour certains produits, une partie de la valeur stĂ©rilisatrice ou pasteurisatrice est acquise durant la phase de refroidissement, par consĂ©quent une tempĂ©rature d’eau de refroidissement trop basse peut accĂ©lĂ©rer le refroidissement du produit et ainsi rĂ©duire l’intensitĂ© globale du traitement thermique. Par contre, un refroidissement Ă  une tempĂ©rature trop Ă©levĂ©e peut entraĂźner une dĂ©gradation de la qualitĂ© finale du produit. Cette phase doit ĂȘtre prise en compte lors de l’établissement du procĂ©dĂ©. On estime qu’en fin de refroidissement le produit doit ĂȘtre en dessous de 50°C pour une qualitĂ© organo-nutritionelle optimale. De plus, un traitement de l’eau peut ĂȘtre envisagĂ© pour veiller Ă  la qualitĂ© sanitaire de l’eau de refroidissement. Abordons maintenant les paramĂštres liĂ©s au conditionnement Nature et format de l’emballage La pĂ©nĂ©tration de la chaleur dans un produit dĂ©pend autant de la nature mĂȘme de ce produit que de l’emballage qui le contient, dĂ©terminant par sa forme, sa nature, sa taille, son volume utile. Le changement d’un contenant pour un autre n’est pas sans consĂ©quence sur le traitement thermique qui doit, de ce fait, ĂȘtre adaptĂ©. Influence du remplissage de l’emballage Le remplissage de l’emballage doit ĂȘtre maĂźtrisĂ© car un remplissage excessif peut modifier dĂ©favorablement le traitement thermique appliquĂ© au produit, compromettre l’étanchĂ©itĂ© par dĂ©formation des rĂ©cipients, faire obstacle aux courants de convection et, de ce fait, ralentir les transferts de chaleur. De mĂȘme, la proportion solide/liquide influe aussi sur le transfert de chaleur et doit ĂȘtre Ă©galement maintenue dans des limites appropriĂ©es. Pour tous les procĂ©dĂ©s impliquant la rotation des emballages, la maĂźtrise du volume d’espace de tĂȘte est primordiale puisque elle conditionne la taille de la bulle » dont le dĂ©placement favorise les transferts thermiques dans l’emballage. Importance de la maitrise du conditionnement Si l’étanchĂ©itĂ© du conditionnement n’est pas maitrisĂ©, il y a risque de perte de la stĂ©rilitĂ© du produit ! En HACCP, l’étape de capsulage ou sertissage est un point critique pour la maitrise CCP. Le tableau suivant synthĂ©tyse les points Ă  maitriser auniveau du conditionnement 42- Notions de thermobactĂ©riologie La thermobactĂ©riologie est gĂ©nĂ©ralement prĂ©sentĂ©e comme la science qui Ă©tudie l’impact des traitements thermiques sur la survie ou la destruction des diffĂ©rentes formes de micro-organismes. 421- La courbe de survie La destruction thermique des microorganismes micro-organismes sous formes vĂ©gĂ©tatives bactĂ©ries, levures, moisissures, et sous forme sporulĂ©e spores bactĂ©riennes, ascospores de moisissures, suit gĂ©nĂ©ralement des cinĂ©tiques d’ordre 1 dĂ©croissance logarithmique en fonction du temps, pour une tempĂ©rature constante. On parle de courbe de survie ! L’équation de la droite de survie en ’coordonnĂ©es Log ’ log N = ft nous donne les relations suivantes L’équation de la courbe de survie peut donc finalement s’écrire lĂ©gendes N0= concentration initiale en microorganisme N= concentration en microorganisme survivant t= durĂ©e du traitement thermique en min. DT= DurĂ©e de rĂ©duction dĂ©cimale en min. Ă  la tempĂ©rature constante T °C Remarque on peut remarquer que scientifiquement parlant, la stĂ©rilitĂ© absolue n’existe pas ! La charge rĂ©siduelle aprĂšs une stĂ©rilisation est trĂšs proche de 0 exN=10-6 mais N ne peut pas ĂȘtre nulle ! De fait, on considĂšre toujours une probabilitĂ© de prĂ©sence de micro-organismes Ă©ventuellement survivants », qui s’exprime sous forme d’une trĂšs faible probabilitĂ© de rencontrer, dans un lot donnĂ© d’un trĂšs grand nombre de contenants, un contenant renfermant encore un micro-organisme survivant pouvant s’y dĂ©velopper et conduire Ă  une non-stabilitĂ© microbiologique. Une autre consĂ©quence Ă©vidente est que le niveau initial de contamination biologique influe directement, pour un traitement d’intensitĂ© donnĂ©, sur cette probabilitĂ© rĂ©siduelle de survie. La contamination initiale est pour cette raison retenue comme point critique du procĂ©dĂ©. De ce concept gĂ©nĂ©ralement acceptĂ© que la stĂ©rilitĂ© absolue n’existe pas » est nĂ©e la notion de stabilitĂ© biologique constatĂ©e » ou pratique » ou stĂ©rilitĂ© commerciale », c’est-Ă -dire un niveau de sĂ©curitĂ© appliquĂ© avec le traitement choisi trĂšs largement suffisant Ă  confĂ©rer au lot une stabilitĂ© biologique de fait dans la pratique. Le produit appertisĂ© conforme doit ainsi prĂ©senter la stabilitĂ© biologique sans que la stĂ©rilitĂ© au sens strict ne soit absolument requise. 422- Influence de la tempĂ©rature Droite de destruction ou rĂ©sistance thermique Étude de l’influence du temps t de chauffage sur la tempĂ©rature T du traitement pour une mĂȘme efficacitĂ© de destruction thermique n ou E=constante Le taux de rĂ©duction dĂ©cimale n ou E se calcule de la maniĂšre suivante n=E= LogN0/N lĂ©gendes N0= concentration initiale en microorganisme N= concentration en microorganisme survivant La ïŹgure ci dessus montre la relation existant entre le temps de chauffage et la tempĂ©rature lĂ©tale d’exposition Ă  la chaleur permettant d’obtenir un taux de rĂ©duction n donnĂ©. Ces couples TempĂ©rature de chauffage pendant une durĂ©e donnĂ©e se nomment barĂšme de traitement thermique. Ces barĂšmes sont notĂ©s T ; t. Ainsi, plus la tempĂ©rature de chauffage T est Ă©levĂ©e, plus le temps t de destruction thermique est faible. Le modĂšle de Bigelow permet de montrer qu’expĂ©rimentalement, pour un taux de destruction n donnĂ©, le temps de traitement t et la tempĂ©rature T sont liĂ©s par une relation linĂ©aire. Autrement dit, plusieurs barĂšmes de chauffage peuvent atteindre la mĂȘme efficacitĂ© de destruction thermique n=E= constante. le temps de chauffage suit une loi de rĂ©duction d’ordre 1 en fonction de la tempĂ©rature logt = + b Cette droite est appelĂ©e droite de destruction ou rĂ©sistance thermique. L’équation de cette courbe de barĂšmes Ă©quivalents s’écrit pour deux barĂšmes suivant Ă©quivalents T1 ; t1 = T2 ; t2 t1 = t2 * 10 T2 - T1/z ou encore en Log log t1/t2 = T2-T1/z Cette formule est utilisable avec les durĂ©es de rĂ©ductions dĂ©cimale DT DT1 = DT2 * 10 T2 - T1/z ou encore en Log log DT1/DT2 = T2-T1/z Le Facteur d’inactivation thermique z En traçant la courbe logt =fT ou logD = fT, il est possible de dĂ©terminer le facteur d’inactivation thermique z. La pente de cette droite est -1/z DĂ©termination graphique de z Ă  partir de la droite logt = fT°C DĂ©termination graphique de z Ă  partir de la droite t = fT°C DĂ©finition de z Le facteur z est l’élĂ©vation de tempĂ©rature qui permet de diviser par 10 le temps de chauffage t ou le temps de rĂ©duction dĂ©cimal D pour une mĂȘme efficacitĂ© de destruction microbienne n ou E= constante Z est encore appelĂ© facteur d’activation thermique Sur une reprĂ©sentation graphique en coordonnĂ©es semi-logarithmiques la dĂ©termination de z se rĂ©alise par interpolation. Ainsi, z est un paramĂštre de thermonĂ©sistance caractĂ©ristique de chaque espĂšce de micro-organisme. En gĂ©nĂ©ral, z est d’environ 10°C pour les formes sporulĂ©es et de 5’C pour les formes vĂ©gĂ©tatives. Exemples de valeurs de D et z Le tableau donne quelques exemples de valeurs de D et de z pour des bactĂ©ries forme sporulĂ©e dans divers substrats aliments ou autres solutions tampon. Le temps d’exposition Ă  la chaleur est un paramĂštre aussi important que la tempĂ©rature. Ces valeurs ne sont donnĂ©es qu’à titre indicatif ; ce ne sont que des ordres de grandeur et des mesures expĂ©rimentales effectuĂ©es en laboratoire, par exemple en suspension dans du tampon phosphate Ă  pH 7 ou dans une matrice prĂ©cise. Ces valeurs doivent ĂȘtre utilisĂ©es avec une extrĂȘme prudence pour le calcul de traitements thermiques appliquĂ©s Ă  des matrices alimentaires . Il n’existe pas de valeurs gĂ©nĂ©riques » de D et Z utilisables en conception de barĂšme. Ces valeurs dĂ©pendent Ă©troitement de la nature du produit et la thermorĂ©sistance varie Ă©galement fortement d’une souche Ă  l’autre, Ă  l’intĂ©rieur d’une mĂȘme espĂšce bactĂ©rienne. 43- Notions de Valeur StĂ©rilisatrice Afin de permettre une comparaison facile de diffĂ©rents traitements, isothermes ou non isothermes, la valeur stĂ©rilisatrice notĂ©e VS ou encore F0 en littĂ©rature anglo-saxonne est dĂ©finie comme une Ă©chelle d’intensitĂ© de traitement thermique » ‱ il est postulĂ© que la destruction thermique des spores microbiennes prĂ©sente une valeur de Z proche de 10 °C ; ‱ la tempĂ©rature de 121,1°C 250 F est retenue comme rĂ©fĂ©rence internationale pour la stĂ©rilisation ; ‱ l’intensitĂ© totale intĂ©grĂ©e cumulative d’un traitement non isotherme peut ĂȘtre exprimĂ©e comme la somme des intensitĂ©s de chaque instant passĂ© aux diffĂ©rentes tempĂ©ratures. Il est ainsi possible d’exprimer la valeur stĂ©rilisatrice 431- DĂ©finition de la VS On appelle valeur stĂ©rilisatrice notĂ©e VS ou F0 la durĂ©e de chauffage en minute Ă  la tempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence Tref correspondant au mĂȘme taux de rĂ©duction dĂ©cimale n que le barĂšme rĂ©ellement appliquĂ© au produit . 432- Calcul de la VS Ă  priori par rapport Ă  un cahier des charges VS = F0 = n * lĂ©gende VS = F0= valeur stĂ©rilisatrice en minute n= nombre de rĂ©duction dĂ©cimale Ă  atteindre= log N0/N DurĂ©e de rĂ©duction dĂ©cimale en min. Ă  la tempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence de La VS Ă  atteindre dĂ©pendra donc du taux de rĂ©duction dĂ©cimale Ă  atteindre n et de la thermorĂ©sistance du germe de rĂ©fĂ©rence qui est dans le cas de la stĂ©rilisation Clostridium botulinum dont on sait que = min. En gĂ©nĂ©ral le taux de rĂ©duction dĂ©cimale Ă  atteindre se situe autour de n=12 seuil de risque classiquement pris en stĂ©rilitĂ© commerciale, ce qui aboutit Ă  une VS = 12* min, ce qui ne correspond en rien Ă  une rĂ©glementation, ni Ă  un minimum car en Europe, le paquet hygiĂšne s’en remet Ă  la responsabilitĂ© de l’industriel qui a une obligation de rĂ©sultat absence de toxicitĂ© du produit mis en vente mais pas de moyen ! 433- Calcul de la VS Ă  postĂ©riori Ă  partir de l’enregistrement de tempĂ©ratures On peut connaitre la valeur stĂ©rilisatrice VS correspondant Ă  un barĂšme de pasteurisation appliquĂ© Ă  un produit grĂące Ă  la formule de BIGELOW qui est directement issue de la formule des barĂšmes Ă©quivalentes expliquĂ©s plus haut T1 ; t1 = T2 ; t2 t1 = t2 * 10 T2 - T1/z La formule de BIGELOW correspondant au barĂšme T1 ; t1 est F0=VS= t1 * 10 T1-Tref/z lĂ©gende VS = F0= valeur stĂ©rilisatrice en minute t1= durĂ©e du barĂšme rĂ©ellement appliquĂ© en min. T1= tempĂ©rature du barĂšme rĂ©ellement appliquĂ© en °C TRef= TempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence = z= paramĂštre de thermorĂ©sistance facteur d’inactivation du microorganisme de rĂ©fĂ©rence = 10°C. Cas du traitement thermique non isotherme Si on peut concevoir que pour un traitement thermique isotherme, la VS se calcule facilement grĂące Ă  la formule de Bigelow cas de la stĂ©rilisation en vrac en Ă©changeur de chaleur type UHT non traitĂ© ici, le calcul est beaucoup plus dĂ©licat en appertisation lorsque le produit passe par une succession de tempĂ©rature traitement non isotherme dont seules celles qui sont supĂ©rieures Ă  100°C ont un effet lĂ©tal stĂ©rilisant. Pour un traitement thermique non isotherme, on utilisera la formule suivante pour calculer la VS Pour rĂ©soudre cette intĂ©grale, on peut utiliser la mĂ©thode de calcul de la VS partielle avec la formule suivante, Il est ainsi possible de calculer les valeurs stĂ©rilisatrices partielles VSP de chaque intervalle de temps le plus petit possible aïŹn de considĂ©rer que la tempĂ©rature y est constante lĂ©gende VS = F0= valeur stĂ©rilisatrice en minute At= intervalle de temps en min. Ti= tempĂ©rature dans l’intervalle de temps en °C TRef= TempĂ©rature de rĂ©fĂ©rence = z= paramĂštre de thermorĂ©sistance facteur d’inactivation du microorganisme de rĂ©fĂ©rence = 10°C. C’est cette mĂ©thode d’intĂ©gration numĂ©rique qui est utilisĂ©e par les calculateurs type ELLAB pour dĂ©terminer la VS d’un produit pendant sa stĂ©rilisation. 434- Exemples de VS Il n’existe pas de VS standard qu’on pourrait choisir en fonction du produit Ă  appertiser. L’industriel doit la dĂ©terminer en fonction de tous les paramĂštres influençant la thermorĂ©sistance des microorganismes Ă©tudiĂ©s plus haut la VS Ă  appliquer Ă  son produit ! Il existe des centres techniques comme le CTCPAqui sont spĂ©cialisĂ©s dans la dĂ©termination des VS pour les professionnels. Voici des exemple de VS en min. pratiquĂ©es en industrie 44- Les contrĂŽles de l’efficacitĂ© de l’appertisation Comme toute opĂ©ration unitaire, il est important de pouvoir contrĂŽler l’efficacitĂ© de cette derniĂšre. On peut vĂ©rifier l’efficacitĂ© d’une appertisation en enregistrant la tempĂ©rature du produit pendant son autoclavage et en calculant la valeur stĂ©rilisatrice atteinte. Cette mĂ©thode permet de valider un barĂšme de stĂ©rilisation, c’est Ă  dire de vĂ©rifier que le barĂšme utilisĂ© sur l’autoclave en pratique permet d’atteindre la VS prĂ©vue. Une deuxiĂšme mĂ©thode qui est systĂ©matiquement utilisĂ©e par les industriels est la rĂ©alisation de tests de stabilitĂ© biologique par incubation que nous allons dĂ©tailler ici. Les tests de stabilitĂ© prĂ©voient gĂ©nĂ©ralement l’incubation d’échantillons durant plusieurs jours Ă  basse 15 Ă  25 °C, moyenne 30 Ă  40 °C et/ou haute 50 Ă  60 °C tempĂ©rature. Le test d’incubation valide si des micro-organismes mĂ©sophiles ou thermophiles vivants sont encore prĂ©sents et capables de prolifĂ©rer dans le produit supposĂ© stĂ©rile. La croissance des micro-organismes est usuellement observĂ©e indirectement par – la production de gaz principalement du CO2 , parfois H2S, H2 dans l’emballage la non stabilitĂ© est constatĂ©e en cas de dĂ©formation de l’emballage, ou par mesure de pression interne. Certains micro-organismes ne produisent que trĂšs peu de gaz durant leur croissance ; aussi il est indispensable de combiner la dĂ©tection de production de gaz avec d’autres moyens de mesure ; – la dĂ©croissance du pH durant l’incubation. Le pH de l’échantillon incubĂ© ne doit pas ĂȘtre diffĂ©rent maximum 0,5 unitĂ© de pH d’écart, du tĂ©moin non incubĂ© gardĂ© Ă  tempĂ©rature ambiante. Toutefois, certains micro-organismes ne produisent que peu d’acides organiques durant leur croissance. Dans le cas de chute discrĂšte du pH entre 0,3 et 0,5 unitĂ© de pH, par exemple, un examen microscopique des Ă©chantillons est utilisĂ© comme moyen complĂ©mentaire pour le contrĂŽle de la stabilitĂ©. La rĂ©glementation française relative aux produits appertisĂ©s prĂ©voit les contrĂŽles de stabilitĂ© avec les paramĂštres suivants – l’échantillonnage de 3 ou 5 prĂ©emballages issus du mĂȘme lot de produit ; – la conservation du tĂ©moin Ă  20°C ; – un ou deux individus incubĂ©s Ă  37°C/7 jours mĂ©thode rapide usuelle norme AFNOR V08-408, ou 32°C/21 jours mĂ©thode d’expertise de rĂ©fĂ©rence norme AFNOR V08-401, puis refroidis Ă  20°C ; – un ou deux individus incubĂ©s Ă  55°C/7 jours, puis refroidis Ă  20°C. Ces contrĂŽles de stabilitĂ© sont les suivants – Examen des emballages ils ne doivent prĂ©senter aucune dĂ©formation apparente. – Mesure de pH aucune diffĂ©rence supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  0,5 unitĂ© de pH entre le tĂ©moin et l’individu incubĂ© Ă  32 ou 37°C, n’est tolĂ©rĂ©e. – Examen du produit couleur et odeur normales. Si toutes les caractĂ©ristiques des Ă©chantillons incubĂ©s Ă  32 ou 37°C sont normales, comparĂ©es Ă  celle des tĂ©moins, la stabilitĂ© est constatĂ©e et le lot entier est considĂ©rĂ© comme stable commercialement et sain. A titre d’informations, voici les points essentiels qui seront vĂ©rifiĂ©s lors d’une inspection d’une entreprise qui fabrique des conserves Lors des contrĂŽles d’établissements mettant sur le marchĂ© des produits vĂ©gĂ©taux ou produits animaux appertisĂ©s, une attention particuliĂšre sera portĂ©e, notamment, sur – la compĂ©tence des opĂ©rateurs pour ces productions ; Ă  dĂ©faut, il sera ordonnĂ© le suivi d’actions de formation adaptĂ©es Ă  l’attention du personnel ; – les mesures de maĂźtrise de l’étanchĂ©itĂ© des rĂ©cipients ; – l’efficacitĂ© de l’acidification au-dessous du pH 4,5 et de son maintien dans le temps pour les produits acides ou acidifiĂ©s ; – la validation et le respect des barĂšmes de traitement thermique ; – la stabilitĂ© biologique des denrĂ©es ; – les mesures prises pour empĂȘcher toute recontamination aprĂšs le traitement thermique, en particulier au cours du refroidissement ; – la gestion des Ă©ventuels dĂ©fauts de maĂźtrise du procĂ©dĂ© de fabrication. 5-Les autoclaves Les autoclaves sont des matĂ©riels permettant de chauffer le produit Ă  travers son emballage grĂące Ă  un fluide thermique eau ou vapeur souvent Ă  pression Ă©levĂ©e,ce qui rend ce matĂ©riel dangereux Ă  la conduite. Son maniement nĂ©cessite une habilitation formation prĂ©alable. Description d’un autoclave discontinu statique simple L’autoclave est l’appareil classique de l’appertisation. C’est une enceinte cuve fermĂ©e hermĂ©tiquement, qui permet de stĂ©riliser un produit Ă  une tempĂ©rature Ă©levĂ©e sous pression T° > 100°C. Le chauffage est rĂ©alisĂ© grĂące Ă  la vapeur saturante ou par de l’eau surchauffĂ©e. La pression est soit simplement liĂ©e Ă  augmentation de tempĂ©rature, soit rĂ©gulĂ©e en plus par injection d’air comprimĂ©e contrepression. L’autoclave comporte toujours voir schĂ©ma ci dessus Une chambre de stĂ©rilisation, horizontale ou verticaleUne admission de fluide caloporteur vap ou eau surchauffĂ©e Une rĂ©gulation fine de la tempĂ©rature Une entrĂ©e et sortie d’eau de refroidissementDes soupapes de sĂ©curitĂ©Un thermomĂštre Ă  alcool et disque enregistreurUn manomĂštre Souvent on peut trouver aussi Une rĂ©gulation de Pression air comprimĂ©Un dispositif d’agitation du produitUn rĂ©cupĂ©rateur d’eau et d’énergie Principe de base de classification des autoclaves On peut trouver des classifications des autoclaves suivant diffĂ©rents critĂšres tels que Fonctionnement continu ou discontinu Discontinu traite les produits par lot quantitĂ© limitĂ©e dans des paniers, avec nĂ©cessitĂ© d’un arrĂȘt entre les cycles de stĂ©rilisation des diffĂ©rents lots. Un point fort => mĂȘme appareil peut ĂȘtre utilisĂ© pour des boites de plusieurs types, ou plusieurs formats ou gĂ©omĂ©trie – continu 1 seul type de boite voir 1 seul format. Simples, fiables et faciles d’entretien car moins d’élĂ©ments mĂ©caniques. Continu traite les produits en continu => sont amenĂ©s dans chambre d’autoclavage par convoyeur => pas d’arrĂȘt entre les diffĂ©rents lots. NĂ©cessite moins de main d’Ɠuvre => pas besoin de personnel pour charger dĂ©charger, transporter les boites mĂȘme si discontinus sont de + en + automatisĂ©s ; Pas de nĂ©cessitĂ© de chauffer l’autoclave Ă  chaque cycle l’autoclave continu est thermiquement en Ă©tat stationnaire => Ă©conomies d’énergie Consomme moins d’eau de refroidissement car on ne refroidit que le produit, alors qu’en discontinu Il faut refroidir produit et autoclave. Mais si conçus pour fort dĂ©bit et durĂ©e de stĂ©rilisation Ă©levĂ©e => trĂšs encombrant au sol. Continu conviendra pour des entreprises ayant une grosse production et une gamme de produits restreinte Discontinu production + restreinte mais avec gamme large ex Giraudet Autoclaves statiques ou rotatifs Rotatifs => agitation du produit pour accĂ©lĂ©rer le transferts de chaleur qui sont de type convectifs liquide plus ou moins visqueux. Pas intĂ©ressant pour produits solides oĂč les transferts thermiquesse font par conduction l’agitation n’apporte rien ; Peu intĂ©ressant pour produit trĂšs liquide peu visqueux rotation apporte peu / convection naturelle. Si produit en barquettes => pas de retournement possible => pas utilisable. StĂ©rilisation Ă  l’eau ou Ă  la vapeur ConductibilitĂ© thermique eau + faible / vapeur => montĂ©e en T° plus lente avec eau. Mais eau limite risques de choc thermique au chauffage et surtout au refroidissement. L’eau est le fluide thermique obligatoire pour les emballage en verre type bocaux ou bouteille, car le matĂ©riau verre nĂ©cessite pas au chocs thermiques prĂ©sents avec la vapeur ! ; on pourra utiliser la vapeur pour stĂ©riliser les autres matĂ©riaux plus rĂ©sistants boites mĂ©talliques ou plastiques ; Consommation d’énergie plus importante avec l’eau car nĂ©cessitĂ© de chauffer l’eau avec de la vapeur chauffe eau puis produits ; avec vapeur => chauffe directement le produitdt. Parfois attĂ©nuĂ© par rĂ©cupĂ©ration de chaleur de l’eau de chauffage. types d’autoclaves discontinus 531 - Le StĂ©riflow Voir l’animation trĂšs bien faite du fonctionnement du StĂ©riflow Voici les principales caractĂ©ristiques Discontinu, horizontal avec agitation en option Boites aspergĂ©es sous pluie violente d’eau surchauffĂ©e T°> 100°C grĂące Ă  P > Patm., produite dans un Ă©changeur Ă  plaques utilisant de la vapeur. Eau recyclĂ©e circule en circuit fermĂ©e => Ă©conomie d’eau. Pour le refroidissement l’eau d’aspersion est refroidie dans l’echangeur par de l’eau froide remplaçant la vapeur RĂ©gulation de P par air comprimĂ©e contrepressionCycle entiĂšrement automatisĂ© par programmation. Statique ou rotatif panier contenant les boites tourne selon axe horizontal de la chambre 5-27 t/min. Avantages Polyvalence des autoclaves discontinus. Utilise petite quantitĂ© d’eau pouvant ĂȘtre chauffĂ©e ou refroidis trĂšs rapidement + pas de purge fonctionne Ă  l’eau + rĂ©gulation de P indĂ©pendante et pas de vidange car eau recyclĂ©e => pas de temps morts => rapiditĂ©. Economie d’eau + d’énergie condensats de vapeur recyclable ; eau ayant servie Ă  refroidir eau de refroidissement dans echangeur => chaude et facilement rĂ©utilisable ; pluie violente d’eau chaude => rapiditĂ© des tranferts de chaleur et homogĂ©nĂ©itĂ© des traitements thermiques. Tendance aujourd’hui => appareils souples diversitĂ© de produits souvent discontinus et trĂšs automatisĂ©s. Pour en savoir plus voir le site de l’entreprise ici 532 - Le Lagarde L’autoclave LAGARDE est un autoclave discontinu Ă  vapeur Autoclave discontinu, horizontal avec ou sans agitation StĂ©rilisation par mĂ©lange air-vapeur brassĂ© Ă©nergiquement par ventilation. Refroidissement par eau sous forme de brouillard puis par ruissellement et enfin remplissage Ă  mi-niveau => rapide et homogĂšne Voir l’animation suivante qui est trĂšs bien rĂ©alisĂ©e En dĂ©tail Temps de montĂ©e et de maintien de la tempĂ©rature La vapeur est injectĂ©e automatiquement et directement dans la chambre de l’autoclave ; Un ventilateur agitant la vapeur et l’air avec efficacitĂ© permet une rĂ©partition uniforme de la chaleur dans la chambre de l’autoclave afin de garantir une excellente prĂ©cision de tempĂ©rature pendant le temps de traitement. Étape de refroidissement – Le refroidissement est rĂ©alisĂ© par la circuclation d’eau refroidie par de l’eau douce ou par un Ă©changeur de chaleur Ă  plaques. – L’eau provient de condensats de vapeur auxquels on ajoute une quantitĂ© d’eau de prĂ©-refroidissement. L’addition d’eau froide est automatiquement et progressivement maĂźtrisĂ©e afin d’éliminer le choc thermique » et de contrĂŽler la diminution de tempĂ©rature. Pendant toutes les Ă©tapes de chauffe et de refroidissement, le systĂšme de contrĂŽle surveille prĂ©cisĂ©ment la tempĂ©rature et la pression Ă  l’intĂ©rieur de la chambre de l’autoclave. AVANTAGES en thĂ©orie, les autoclaves Ă  vapeur sont plus Ă©conomiques que les concurrents Ă  l’eau au niveau Ă©nergĂ©tiques car les transferts de chaleur sont meilleurs avec la vapeur. Pour en savoir plus, voir le site de l’entreprise ici Principaux types d’autoclaves continus Nous n’aborderons ici qu’un seul exemple d’autoclave continu ! Le Caravallo Il s’agit d’un autoclave hydrostatique la pression est rĂ©gulĂ©e par des colonnes d’eau de plus de 10 m ! Il y a 3 colonnes une pour la montĂ©e en tempĂ©rature, une poue maintien de la tempĂ©rature de pallier de stĂ©rilisation, et enfin une pour le refroidissement. Continu, statique, verticaleEnceinte de vapeur vapeur introduite dans la chambre oĂč se fait stĂ©rilisation, maintenue sous P par 2 colonnes d’eau en de stĂ©rilisation = T°C de vapeur saturĂ©e Ă  la pression de la chambre T°C de la vapeur saturĂ©e en eau dĂ©pend de sa pression. Boites transportĂ©es par un convoyeur, pĂ©nĂštrent par la colonne de prĂ©chauffage P et T°C augmentent progressivement. Les boites pĂ©nĂštrent ensuite dans chambre de vapeur le temps de sĂ©jour est fonction de la vitesse du convoyeur. Les boites ressortent par l’autre colonne P et T°C diminuent progressivement. L’eau froide, introduite en permanence Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la colonne de refroidissement, circule Ă  contre courant / boite =>Ă©chauffement progressif et sort Ă  80°C environ chaleur est rĂ©cupĂ©rĂ©e dans un Ă©changeur. Si fait varier hauteur d’eau dans colonne => variation de P dans la chambre => variation de la T° de la vapeur = utiliser pour rĂ©guler la T°C , car permet rĂ©gulation fine H=10 m => T°=121°C ; H = 15 m => T° =127°C. Utilisable pour boites, bouteilles en verre ou en plastique, bocaux. Avantages Robuste ; Cadences Ă©levĂ©es ; Consommation d’eau et d’énergie modĂ©rĂ©e. Pas de valve d’entrĂ© => permet de traiter des rĂ©cipients de formats divers boites, bocaux, bouteilles verre, bouteilles plastiques
 Mais TrĂšs encombrant en hauteur 15 m ; ComplexitĂ© mĂ©canique limite sa fiabilitĂ© pannes. Conclusion Voici la rĂ©actualisation du guide pratique de stĂ©rilisation rĂ©digĂ© par un formateur du centre de formation de Florac, Christophe Picard. Cliquez sur le lien suivant pour avoir les rĂ©fĂ©rences.
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Petitspois, pointes d'asperges blanches, baby carottes. La fonctionnalité des "cookies" est désactivée dans votre navigateur.

Dans Entrees, Salades, Crustaces 15 juillet 2014 MacĂ©doine de lĂ©gumes / mayonnaise Voici une dĂ©licieuse et rafraĂźchissante salade de lĂ©gumes que j’aime prĂ©parer surtout en Ă©tĂ©, et vu que nous avons un temps trĂšs agrĂ©able, on profite de l’air frais en prĂ©parant des repas simple rapide et complet. Une macĂ©doine de lĂ©gume Ă  laquelle j’ai ajoutĂ© non pas une mayonnaise mais une sauce AĂŻoli pour lui donner plus de goĂ»t . Une MacĂ©doine que j’ai prĂ©sentĂ© comme entrĂ©e pour le ramadan. MacĂ©doine de lĂ©gumes / mayonnaise Auteur Samar Type de Recette Entree Cuisine Francaise 1 carotte œ navet 100g de petits pois surgelĂ©s 1 pomme de terre 1 petite boite haricots verts mayonnaise j'ai utilisĂ© ma sauce Aioli Sel, poivre au goĂ»t 1 oeuf bouilli Commencer par Ă©plucher les lĂ©gumes p-terre, navet et carotte, et les couper en petit dĂ©s. Cuire les carottes et navet dans une l'eau bouillante salĂ©e, ajouter les petits pois et les haricots verts. Entre-temps mettre les pommes de terre dans une casserole d'eau froide salĂ©e, et faire cuire. Piquer les lĂ©gumes avec un couteau, pour vĂ©rifier la cuisson, verser les pommes de terre Ă  part dans une passoire et arroser d'une cuillĂšre Ă  soupe de vinaigre parfois la pomme de terre Ă  tendance Ă  noircir. Poser tous les lĂ©gumes dans un plat creux, ajouter une cuillĂšre Ă  soupe de mayonnaise, et dĂ©corer oeuf coupĂ© en quartier et saupoudrer de persil ciselĂ©. Enjoy ! N’oubliez pas de vous inscrire Ă  la newsletter Merci de votre Visite et vos commentaires ramadan, ramadhan, entrees, salades, algerie, ramadan-2014, accompagnement 20+ Sauces pour barbecue et grillades
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