Épousemoi mon pote : retrouvez votre programme TV, le rĂ©sumĂ© du film et les prochaines diffusions sur les grandes chaines et la TNT, avec Le Parisien . Aller au contenu. Menu. Accueil - Programme TV; Films; SĂ©ries; Emissions; Divertissement; Sport; VOD; S'abonner. ComĂ©die. Épouse-moi mon pote. RĂ©alisĂ© par Tarek Boudali. ComĂ©die; 1 h 25 min; 2017; Synopsis -

Directed by Tarek Boudali Writing Credits in alphabetical order Khaled Amara ... collaboration Tarek Boudali ... adaptation Tarek Boudali ... dialogue Tarek Boudali ... screenplay Pierre Dudan ... collaboration Nadia Lakhdar ... adaptation Nadia Lakhdar ... dialogue Nadia Lakhdar ... screenplay Cast in credits order Tarek Boudali ... Yassine Philippe Lacheau ... Fred ... Dussart Zinedine Soualem ... Le pÚre de Yassine Doudou Masta ... Daoud Yves Pignot ... Le maire Fatsah Bouyahmed ... L'inspecteur marocain Ramzy Bedia ... Le premier Qatari Nadia Kounda ... Sana Khadija Jamal ... Grand-mÚre Yassine as Khadija El Kanouni Jamal Manuela Gourary ... La mamie Camille Lou ... Fille café Alexis Manenti ... Chris Vladimir Houbart ... Chef de chantier Ricky Tribord ... Le gay David Diane ... Le douanier Philippe Valmont ... Le prof d'archi Vincent Dos Reis ... Le gardien MylÚne Jampanoï ... Femme couple 1 Caroline Anglade ... Femme couple 2 Walid Idder ... Hamid Joakhim Sigue ... Thierry as Joahkim Sigue Gulsum Gurgoze ... Safia Médina Diarra ... Manon Nacim Beliouz ... Tarek Pablo Beugnet ... Antonio Tien Shue ... Homme asiatique Tarek Haddaji ... Rachid Zineb Ennajem ... Zouleikah as Zineb Ennajm Nassim Lyes ... Le DJ as Nassim Si Ahmed Roland Menou ... Le patron Mickaël Delis ... Le serveur boßte gay Ayoub Layoussifi ... Qatari 2 Sissi Duparc ... Agent préfectoral David Ban ... Policier BAC 1 Akim Chir ... L'homme arabe Valériane de Villeneuve ... Spectateur cinéma Claire Rochelle ... MÚre Claire Big John ... Videur 1 boßte gay Saïd Benchnafa ... Videur 2 boßte gay Amin Harfouch ... Marchand souk Hamza Falah ... Enfant Maroc Stella Fenouillet ... Mélodie Rest of cast listed alphabetically Alexandre Boumbou ... Un travailleur Yannick Mourcia ... Serveur Thomas Grascoeur ... L'habitué de la boßte de nuit uncredited Jonathan Louis ... Un homme en soirée uncredited Produced by Christian Baumard ... associate producer Bénédicte Bellocq ... co-producer Christophe Cervoni ... producer Marc Fiszman ... producer Alain Kappauf ... associate producer Souad Lamriki ... co-producer Stéphane Moatti ... associate producer Music by Maxime Desprez Michaël Tordjman Cinematography by Antoine Marteau Yassine Benaalla ... assistant production manager Mathieu Deguilhem ... unit manager Jalil Lamriki ... production manager Eric Lenclud ... unit production manager Andrea Pinto ... assistant production manager Fiona Vallois ... auxiliaire à la régie Second Unit Director or Assistant Director David Diane ... technical supervisor Amin Harfouch ... first assistant director Thomas Lipmann ... additional assistant director Valérie Paillard ... second assistant director as Valerie Paillard Mahaut Pellerin ... third assistant director Azzedine Riyad ... third assistant director Morocco Sarra Rkha ... assistant director Lionel Rocques ... second assistant director Sébastien Tulard ... second assistant director Khalil Zghayou ... first assistant director Morocco Art Department Chouchane Bakirel ... art department trainee Kevin Boivin ... swing gang Pauline Bourdon Pillot ... assistant production designer Pascal Chevé ... supervising plasterer Ivan Desru ... swing gang Chabrand Gilles ... carpenter Maud Gircourt ... illustrator / ilustrator Clara Gérard ... props buyer Yannis Kieffer ... swing gang Héloïse Lecointre de Winter ... art department assistant Névil ... storyboard artist Benoit Oliviero ... painter Thierry Pitel ... property master Marion Schultz ... art department assistant Marion Schulz ... assistant art director Hafid Sour ... choreographer Emmanuel Teisseire ... construction coordinator François Willenz ... digital artist Halima Zniber ... assistant production designer Sound Department Alexis Durand ... dialogue editor Sophie Guillemarre ... boom operator Arnaud Lavaleix ... sound Frédéric Le Louet ... supervising sound editor Marc Mnémosyne ... mixing technician Julien Perez ... re-recording mixer Catherine Taïeb ... adr supervisor Margot Testemale ... assistant sound editor Stunts Virginie Arnaud ... stunt performer Damien Buffard ... stunt performer Gary Cothenet ... stunt double Fred David Julienne ... car stunt coordinator Sébastien Labie ... stunt performer Grégory Loffredo ... stunt performer Christophe Marsaud ... stunt coordinator Joey Marsaud ... stunt performer Julien Roussey ... safety dive master Camera and Electrical Department Pascal Bayse ... groupman Hassen Brahiti ... still photographer Lucas Bruneteau ... grip Romain De Wever ... camera trainee Georges Diane ... b camera operator Arnaud Diaz ... additional electrician Jean-Marc Dupuy ... key grip Mohamed El Oirdi ... key grip in morocco Julien Gallois ... gaffer Dorothée Guermonprez ... second assistant camera Willy Heilmann ... lighting desk operator Thomas Journal ... video assist operator Cédric Ledonche ... first assistant "b" camera Benjamin Moreau ... electrician Laurent Pouchard ... grip Guillaume Quilichini ... steadicam operator David Reinhard ... first assistant "a" camera Emmanuel Roudaut ... additional electrician Lola Rougier-Onnis ... video assist operator additional Brendan Spinec ... electrician additional Johan Suisse ... additional electrician Sylvain Séchet ... additional electrician Aurélien Thibault ... electrician Mariage Blanc Pour Tous ... still photographer Emmanuelle Vivier ... second assistant camera Casting Department Lola Diane ... casting assistant Camille Tillier ... extras casting Elise Vogel ... extras casting Editorial Department Arnaud Caréo ... technical director Le Labo Paris Sophie Chatin ... assistant editor Alice David ... conform editor Géraldine Gues ... post-production coordinator Matthieu Monteux ... dcp mastering Fabien Napoli ... colorist Le Labo Paris Arnaud Cachau ... post-production coordinator uncredited Théo Madar ... assistant editor uncredited Location Management Pierre-Alexandre Cascarino ... assistant location manager Lionel Rocques ... location manager Music Department Nicolas Duport ... music mixer Script and Continuity Department Marie Maurin ... script supervisor AngÚle Pignon ... assistant script supervisor Transportation Department Nabil Dine ... transportation coordinator Additional Crew Julie Amalric ... production assistant Mélodie Boileau ... laboratories coordinator laboratories coordinator Alexandre Bourg ... international publicity coordinator Lisa Filliette ... production assistant
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24 octobre 201712 octobre 2017 ÉPOUSE-MOI MON POTE streaming VF film complet HD Pages 1 2
FilmComĂ©die rĂ©alisĂ© en 2020 par Rethabile Ramaphakela. Toutes les informations sur le film Seriously Single. Non OK, j Épouse-moi mon pote. Épouse-moi mon pote Neighbors. Neighbors Always Be My Maybe. Always Be My Maybe How to
Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© ... Voir le deal 299 € NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Fiches AbandonnĂ©esPartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2029 FEAT. DAVE FRANCOMarcus Tybalt Sirius Anderson 23 ans → NĂ© Ă  New York City le 16/06/1989 → MannequincĂ©libataire → hĂ©tĂ©rosexuel → membre des who am i ?★Quelles sont tes caractĂ©ristiques?→ il a une santĂ© Ă©pouvantable ✘ il est cardiaque, mais personne ne le sait vraiment, Ă  part son pĂšre ✘ il a plusieurs cicatrices un peu partout, et seule Ondine est la seule Ă  toute les connaĂźtre ✘ il a du mal Ă  conduire une voiture depuis leur accident, c'est psychosomatique ✘ sa drogue est le mocha glacĂ© de chez Starbucks ✘ il est sobre depuis dix mois ✘ il ne supporte plus l'odeur de la cigarette, le comble pour un ex-gros fumeur ✘ il n'aime pas les films romantiques ✘ quand il voit le nom/l'affiche/les acteurs de The Notebook, il est pris d'un fou-rire, peu importe les circonstances ✘ il lui arrive parfois d'Ă©clater de rire sans grande raison ✘ il porte toujours sa montre au poignet droit ✘ il Ă©tait un vĂ©ritable casse-cou quand il Ă©tait petit ✘ jadis trĂšs sportif, il lui arrive parfois de dĂ©sobĂ©ir volontairement Ă  son mĂ©decin pour faire ce qu'il veut ✘ il a une faiblesse aux muscles des jambes depuis son accident de voiture avec Ondine ✘ il ne s'entend pas avec sa famille ✘ il n'a plus aucun contact avec les siens ✘ depuis sa sĂ©paration avec Ondine, il s'est noyĂ© dans le travail ✘ il a toujours le prĂ©nom d'Ondine tatouĂ© sur le bas du dos, et ne l'a toujours pas fait retirer malgrĂ© les supplications des photographes et maquilleuses ✘ il ne sait pas trop pourquoi ✘ c'est un ex-gigolo, ex-strip-teaseur, ex-droguĂ© et ex-alcoolique ✘ il est aquaphobe ✘ il adore les animaux ✘ ★Quel est le caractĂšre de ton personnage?→ Il y a plusieurs choses Ă  savoir sur le comportement de Marcus d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale. La premiĂšre, c’est qu’il change radicalement de comportement suivant les personnes qui l’entourent. On pourrait facilement le dĂ©crire comme quelqu’un de trĂšs influençable. Tout va bien lorsqu’il est en contact avec ce qu’on peut appeler de bonnes personnes » ; mais s’il a le malheur de s’entourer de personnes assez peu frĂ©quentables, son attitude s’en ressent. Ses dĂ©boires avec l’alcool et la drogue ont tout de mĂȘme constituĂ© un vĂ©cu qui lui sert de dĂ©tecteur de sales types. Une autre chose Ă  savoir, c’est qu’il semble avoir un problĂšme irrĂ©mĂ©diable avec tout type de relations familiales ; il dĂ©teste son pĂšre et sa femme, ainsi que sa demi-sƓur. Mais le comble du comble, c’est sa mĂšre, qui le tient pour personnellement responsable de la mort de son petit frĂšre. Cette haine de sa propre famille a jouĂ© un grand rĂŽle dans sa vie privĂ©e, et a engendrĂ© chez lui une peur de l’engagement qu’il l’a conduit plusieurs fois Ă  commettre des bourdes dans son couple. Marcus est Ă©galement totalement aquaphobe ; son petit frĂšre s’est noyĂ© Ă  neuf ans et il a lui-mĂȘme faillis ne pas reposer le pied sur la terre ferme en voulant le sauver. Il peut se promener sur la plage sans pouvoir surmonter sa peur de poser ne serait-ce qu’un pied dans les vagues. Il dĂ©teste parler de ça, car il a l’impression que ça le rend vulnĂ©rable face aux autres. my little secret★Ton prĂ©nom ou ton pseudo & ton age → PINGUS., Camille, 16 ans.★Comment es-tu arrivĂ©e ici ? → ben en fait, y'avait ce mec bizarre dans la rue, il a tentĂ© de tuer la vieille devant moi. Ce qui est trĂšs amusant parce qu'en fait, si je n'Ă©tais pas passĂ©e par lĂ , et ben... Ouais, non. Par partenariats je crois. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non.★PrĂ©sence sur le forum → 5j/7★Personnage inventĂ© ou scĂ©nario ? → InventĂ©.★CrĂ©dit images → Bazzart Mon exemple de RolePlay Le code rĂšglementDerniĂšre Ă©dition par Marcus T. Anderson le Dim 3 Mar - 1955, Ă©ditĂ© 8 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2029 Well... It's my story...C’était la premiĂšre fois oĂč maman nous emmenait, lui et moi, en vacances avec notre nouveau beau-pĂšre. Un impressionnant yacht d’un luxe dĂ©raisonnable nous fit faire le tour de la mĂ©diterranĂ©e. C’était fantastique. L’eau Ă©tait bleue, il faisait un temps superbe. Les vacances se dĂ©roulaient Ă  merveille. Un soir, il vint me trouver dans ma cabine, excitĂ© comme une puce. Marcus ! Marcus ! Viens on va nager ! Maman et son fiancĂ© sont occupĂ©s. Viens j’te dis ! » Je jetai un Ɠil Ă  la baie vitrĂ©e, derriĂšre laquelle la nuit tombait sur une mer quelque peu agitĂ©e. Je ne pense pas que se soit une bonne idĂ©e. De toutes façons, je te parie ce que tu veux que tu vas vouloir rentrer dans dix secondes parce que tu auras trop peur pour nager.» Ses yeux s’agrandirent de colĂšre. Il tourna les talons. Je soupirai et posai le bouquin que je lisais. Reviens Alo, c’était une blague » Dix minutes plus tard, je le regardais se laissait glisser dans les vagues. Je plongeai Ă  mon tour, mais une vague me projeta contre le bateau, tandis que je laissais Ă©chapper une plainte Ă©touffĂ©e. Je me cramponnai Ă  l’échelle, effrayĂ© par les rouleaux qui venaient s’écraser contre la coque du yacht. Al ! Al ! Viens on rentre ! Al ! », hurlai-je pour couvrir le bruit des vagues. Un cri de dĂ©tresse me parvint et je distinguai dans les vagues la silhouette d’AloĂŻs, ballotĂ©e plus loin par la mer agitĂ©e. AloĂŻs ! » Je quittai mon refuge pour tenter de nager jusqu’à lui. Peine perdue, plus je nageais, plus je m’éloignais. Je luttai en vain contre les Ă©lĂ©ments. Les vagues me fouettaient le visage. Marcus ! », hurla-t-il plus loin. Je me souviens d’avoir refermĂ© mes doigts sur son poignet. Je me souviens aussi d’avoir Ă©tĂ© happĂ© par une vague plus forte que les autres. SonnĂ©, je n’eus pas le temps de reprendre mes esprits qu’une autre me projeta encore plus loin, et d’autres encore m’éloignĂšrent de lui. Ma tĂȘte heurta la coque du bateau, puis ce fut le noir complet. C’est ta faute. Tu devais le surveiller. » Les paroles Ă©corchent mes oreilles, et le venin cruel suintant entre ces mots se rĂ©pand lentement dans mon ĂȘtre dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ©. J’ai mal. Tellement mal. Je voudrais pouvoir revenir en arriĂšre. Pendant les brefs instants silencieux qui viennent de s’écouler, la langueur Ă©treignant mon esprit avait paru se dissiper. Oui pendant ces quelques instants, j’ai eu la sensation qu’il Ă©tait lĂ , que rien n’était arrivĂ©, et surtout pas le pire. Pendant ces brefs instants, ma vie Ă©tait normale. J’aurais voulu crier Ă  la terre entiĂšre que je n’avais pas voulu ça. Que ce n’était pas ma faute. Mais rien ne franchissait mes lĂšvres. Je me taisais, me contentant de rester lĂ , pĂąle, abattu, prĂȘt Ă  hurler Ă  la Grande Faucheuse si je la dĂ©couvrais au dĂ©tour d’un couloir Attendez ! Vous m’avez oublié  Emmenez-moi donc puisque plus rien ne me retient ici
 » Mais ces quelques mots, jetĂ©s de façon si cruelle, avait brisĂ© l’illusoire apathie. Les sons me paraissaient plus forts, comme si mes oreilles recouvraient soudain l’usage de l’audition aprĂšs de longs mois de surditĂ© feutrĂ©e. Comment peux-tu rester dans cet Ă©tat ? Tu devrais te rĂ©jouir d’ĂȘtre encore en vie, et voilĂ  ce que tu en fais ! Tu n’es qu’un inconscient et un Ă©goĂŻste ! », hurle la femme devant moi. Je lĂšve les yeux lentement. Des jambes fines et minces ; une jupe crayon de grand couturier ceinturant des hanches parfaitement taillĂ©es ; une dĂ©licate poitrine couverte par un cardigan en cachemire gris perle ; un fin cou de cygne Ă  peine ridĂ© par les annĂ©es, ceint d’un collier de perles fines ; et pour finir un visage. Fin, des lĂšvres amincies par la douleur ; des yeux d’un bleu pervenche, un regard ombrĂ© par la haine et la fureur. Si elle ne me ressemblait pas tant, je n’aurais peut-ĂȘtre jamais cru qu’elle Ă©tait ma mĂšre. Cela faisait deux mois. Deux mois que j’étais plongĂ© dans cet Ă©tat d’hĂ©bĂ©tude. Oui, c’est ça, j’étais hĂ©bĂ©tĂ©. Le sujet n’était jamais revenu. On faisait tout pour l’oublier, se reconstruire sur les ruines d’un passĂ© heureux et rĂ©volu. Remplir nos vies du mieux qu’on le pouvait en essayant de penser Ă  l’avenir. Mes parents avaient dĂ©libĂ©rĂ©ment omis d’aborder l’épineux souvenir. Ils savaient
 Ils savaient pourtant que je n’avais plus rien de vivant
 C’était comme si j’étais parti avec lui. A prĂ©sent, je contemple ma mĂšre. Son visage dĂ©vorĂ© de tristesse, ses yeux furieux, ses lĂšvres serrĂ©es. Des rides sont apparues sur son visage. J’ai tant de choses Ă  lui dire. Lui dire que ce n’est pas ma faute. Que je ne voulais pas. Lui dire aussi qu’elle me manque. Depuis deux mois, chacun d’entre nous s’est renfermĂ© sur lui-mĂȘme. Tant de choses Ă  lui dire
 Mais je ne parviens pas Ă  ouvrir la bouche. Les mots restent bloquĂ©s dans ma gorge. Je ne peux que baisser la tĂȘte devant ses yeux luisants de douleur et de colĂšre mĂȘlĂ©s. Je baisse la tĂȘte, me soustrayant Ă  son regard terrible. Je fixe le sol, les yeux dans le vague, perdu Ă  l’intĂ©rieur de moi-mĂȘme dans le dĂ©dale de mes souvenirs. Je me rappelle avoir fait ce pari avec lui. Il avait eu l’air si vexĂ©, si blessĂ©. Je revois encore ses yeux noirs luisant de colĂšre. Lente et fourbe, l’évidence me frappe peu-Ă -peu. Peut-ĂȘtre que ma mĂšre a raison. Tout est ma faute. Mais je ne voulais pas. Jamais je n’ai voulu qu’il fasse ça. Comment pouvait-on m’en vouloir ? C’est ta faute, rĂ©pĂ©ta ma mĂšre. Pourquoi es-tu lĂ , toi ? Tu ne mĂ©rites mĂȘme pas de vivre » Sa voix se brise au milieu de sa phrase, et ses derniers mots s’étranglent dans sa gorge. Ses paroles ne sont guĂšre plus qu’un murmure, empreint d’une telle souffrance qu’ils me sont insupportables. Mon cƓur se serre, et j’ai l’impression que cette derniĂšre phrase est un poignard envenimĂ© qui s’introduit peu-Ă -peu dans ma chair et qui commence Ă  s’enfoncer dans mon cƓur. J’ai toujours les yeux baissĂ©s, de telle sorte que je ne peux pas voir son visage. Mais le simple fait de l’imaginer me glace de la tĂȘte aux pieds. Comment peux-tu rester dans cet Ă©tat ? », rĂ©pĂšte-t-elle encore. J’avais confiance en toi, tu entends ? Je t’ai tout pardonnĂ©, tes excentricitĂ©s, tes caprices, tes lubies aussi stupides que passagĂšres
 Et si un jour tu as la chance que je te pardonne ce que tu as fais, jamais ĂŽ grand jamais je n’excuserai ton inaction prĂ©sente ! » Mon corps se raidit, mais je ne peux pas relever la tĂȘte. Je ne peux pas voir son visage. EspĂšce d’égoĂŻste ! » La gifle retentit dans le silence de la piĂšce. Ma mĂšre tourne les talons et sort de la piĂšce Ă  la vitesse grand V. Les larmes ruissĂšlent sur mes joues et je couvre mon visage de mes mains. Les sanglots me secouent tandis que la brĂ»lure de la gifle marque ma joue. Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi ? Pourquoi ?! », je murmure pour moi-mĂȘme. Je sais pourtant qu’il ne me rĂ©pondra pas. AloĂŻs est mort. AloĂŻs est mort. AloĂŻs est mort. AloĂŻs est mort. AloĂŻs Trojan Anderson est mort. Et tout est ma silence. Lourd, pesant, dĂ©vastateur, uniquement rompu Ă  intervalles rĂ©guliĂšres par des bips Ă©lectroniques. Je n’arrivais plus Ă  comprendre ce qu’il s’était passĂ©. Je ne comprenais pas oĂč je me trouvais, quel jour on Ă©tait et, pire que tout, qui j’étais. Mon esprit Ă©tait comme un trou noir oĂč il n’y avait que le nĂ©ant. Je ne sentais plus mon corps, pas mĂȘme le soulĂšvement rĂ©gulier de ma poitrine. Se soulevait-elle encore ? Ou Ă©tais-je tout simplement mort ? Je me dĂ©battais avec mon propre esprit. Il fallait que je me souvienne. Il le fallait. Quelque chose en moi me hurlait que c’était important. Quelque chose ou quelqu’un me poussait Ă  me souvenir. Mais qui Ă©tait ce quelqu’un ? Un frĂšre, une sƓur ? Une Ă©pouse, un enfant ? Je ne savais plus rien. Tout Ă©tait tellement oppressant. Je luttais encore et encore, inlassablement pour me souvenir. Mais me souvenir de qui ? de quoi ? J’étais perdu. Seul. Mes paupiĂšres douloureusement closes refusaient de me mettre sur une piste quelconque. J’aurais tellement aimĂ© qu’on m’aide, qu’on me parle. Ou mĂȘme pouvoir ouvrir les yeux, simplement pour tenter de comprendre
 Une porte s’ouvrit, et je perçus ce son comme une dĂ©livrance. Il fallait dire Ă  cette personne que j’avais besoin d’elle, quelle qu’elle soit. Je doute que le gamin revienne un jour de lĂ  oĂč il est », marmonna une voix masculine, presque inaudible. Une autre voix, fĂ©minine, approuva briĂšvement. Puis la porte se referma. J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poing qui m’aurait coupĂ© le souffle. De lĂ  oĂč il est ». Mais OU Ă©tais-je ?! J’avais envie de hurler. Hurler
 Un hurlement. C’était ça. Un hurlement aigu, Ă  glacer le sang. Ondine. Ma petite amie
 Tout revenait en flashs consĂ©cutifs. Nous deux dans une voiture, en train de nous engueuler
 l’autre voiture, fonçant droit sur nous
 Ondine poussant un hurlement dĂ©chirant
 et la douleur explosant dans mon corps. Lancinante, dĂ©vastatrice. Je revoyais le pare-brise explosĂ©, les profondes entailles sur mes jambes, le sang souillant mon jean dĂ©chirĂ©. Et puis le nĂ©ant. Ondine
 Ma petite brune
 La porte s’ouvrit mais la personne n’eut pas le temps de faire un pas dans la piĂšce qu’une voix fĂ©minine l’interpella. Monsieur, vous n’avez pas le droit d’entrer dans cette chambre. Il est encore en soins intensifs » , s’affola l’infirmiĂšre. Je
 Je voulais lui parler
 » , marmonna une voix masculine. La porte se referma et ils durent poursuivre la conversation Ă  l’extĂ©rieur. Je me dĂ©battais intĂ©rieurement, rendu fou par l’attente. Qui Ă©tait-ce ? Du plus loin que je me souvenais, mon pĂšre n’avait pas cette voix-lĂ . Et cet homme savait obligatoirement qui j’étais, car il avait dit clairement qu’il voulait me parler ». Qui Ă©tait-ce ? Cette question m’obsĂ©dait. Elle m’obsĂ©dait au point que je la rĂ©pĂ©tais des dizaines de fois. Si cette personne me connaissait, elle devait forcĂ©ment dĂ©tenir des informations sur l’état de santĂ© d’Ondine
 Je brĂ»lais soudain de voir cette personne revenir, espĂ©rant comme jamais qu’elle brave l’interdit. En cet instant, je me forçai Ă  espĂ©rer pouvoir remuer ne serait-ce qu’un cil, afin de prouver au monde entier que j’étais vivant. Et savoir, enfin, ce qu’il Ă©tait advenu de celle que j’aimais. La solitude. Encore. Toujours. J’attendais, en vain. Je dressais l’oreille dans l’espoir d’entendre la porte s’ouvrir doucement. Mais rien. Nada. Que dalle. Nib. ZĂ©ro. Rien d’autre que ces foutues machines et leur bip incessant. Et si le mĂ©decin avait raison ? Si jamais je ne revenais pas de
 de lĂ  oĂč j’étais ? Si jamais quelqu’un dĂ©cidait de me dĂ©brancher ? Je ne pourrais rien y faire. MĂȘme pas bouger. MĂȘme pas hurler. Ecouter quelqu’un me tuer et qui ne pourrait mĂȘme pas savoir que j’étais toujours lĂ , quelque part. Iker avait aussi dit qu’il avait tĂ©lĂ©phonĂ© Ă  mes parents. J’étais amer. Avec un peu de chance, personne n’avait rappelĂ©. Ma mĂšre Ă©tait constamment en voyage, elle n’avait probablement jamais reçu l’appel. Il avait dĂ» appeler mon pĂšre, et si HĂ©lĂšne avait rĂ©pondu, elle avait dĂ» dire un truc du genre pour nous il est dĂ©jĂ  mort ». Oui, elle avait dĂ» dire un truc du genre. Garce. Elle Ă©tait comme un coucou il fallait pousser hors du nid les Ɠufs d’une autre pour pouvoir s’y faire une place. Elle avait tellement bien rĂ©ussi qu’avec un peu de chance, elle n’avait pas du tout apprĂ©ciĂ© qu’il y ait une possibilitĂ© que mon pĂšre vienne me voir. Elle devait avoir trop peur qu’on se rĂ©concilie. Je commençais sĂ©rieusement Ă  trouver le temps long. Bip. Bip. Bip. J’en venais presque Ă  espĂ©rer mourir juste pour ne plus entendre ces saletĂ©s de machines. Comment rĂ©agirait Ondine si elle apprenait, lĂ  maintenant, que j’étais mort ? A peine avais-je songĂ© Ă  cette question qu’elle se mua en obsession. Et puis il y eut un bruit. Il me semblait lointain, comme un Ă©cho, alors que j’étais si profondĂ©ment plongĂ© dans mes pensĂ©es. Des voix, dans le couloir, se rapprochant. J’allais me murer dans l’indiffĂ©rence lorsque l’une d’elles me fit l’effet d’un Ă©lectrochoc. C'est ici. » Ce n’était pratiquement qu’un murmure. Il y avait au moins deux voix. Peut-ĂȘtre trois ou plus ? Une Ă©ternitĂ© sembla s’écouler entre ces deux petits mots et le minuscule grincement de la porte qui s’ouvre. Mademoiselle, vous ne pouvez pas ĂȘtre ici. C'est interdit. Si vous voulez le voir c'est derriĂšre la vitre. » , expliqua une infirmiĂšre d’une voix doucereuse mais sans appel. Il y eut un lĂ©ger silence. Mais... Je... » , marmonna une voix balbutiante. S'il vous plaĂźt, je suis sa petite amie. C'est ma faute s'il est ici. J'ai besoin de le voir un peu. » Ondine. Ondine. Elle Ă©tait lĂ . Elle Ă©tait lĂ  ! A quelques centimĂštres, tout au plus. Et je ne pouvais pas la voir, pas la toucher, pas lui parler. J’avais besoin de tout ça
 J’avais besoin de la voir
 Peu importait si je devais mourir aprĂšs avoir ouvert les yeux
 Mais je devais la voir
 Au moins, je mourrais en paix. Je suis dĂ©solĂ©e mais vous ne pouvez pas entrer. Veuillez sortir je vous pries » , reprit l’infirmiĂšre, inflexible. Cette saletĂ© Ă©tait un monstre ! Elle ne pouvait pas forcer Ondine Ă  partir, pas maintenant ! Elle n’avait pas le droit ! J’étais furieux, déçu, amer. Il fallait que je leur prouve que je n’étais pas en train de mourir. Que les gens que j’aimais avaient le droit de venir me voir, plutĂŽt que de rester derriĂšre cette foutue fenĂȘtre ! Je n’entendis pas exactement ce que rĂ©pondit Ondine. Peut-ĂȘtre ne dit-elle rien. J’étais trop occupĂ© Ă  livrer une bataille Ă  l’intĂ©rieur de moi-mĂȘme pour retrouver l’usage de mon propre corps. Et soudain, je sentis un fourmillement dans mon corps. Mes lĂšvres s’animĂšrent mais rien de plus qu’un murmure n’en sortit. On
 » . Ma voix Ă©tait rauque et enrouĂ©e. Les pas se dirigeaient vers la porte, qui s’ouvrit en grinçant. 
dine » . La derniĂšre syllabe fut un peu plus forte, quoique male assurĂ©e. Les pas se figĂšrent. Puis, avec un effort surhumain, j’ouvris les paupiĂšres, et la lumiĂšre explosa dans mes yeux. Je suis lĂ  Marcus. Je suis lĂ , avec toi. » Les mots d’Ondine Ă©taient pour moi comme un baume sur mes blessures. Elle les avait rĂ©pĂ©tĂ©s de nombreuses fois depuis que j’avais ouvert les yeux, et elle semblait avoir besoin de ça pour rĂ©aliser vraiment que je n’étais pas mort. J’aurais Ă©tĂ© flattĂ© si je n’étais pas moi-mĂȘme ahuri de comprendre, minute aprĂšs minute, Ă  quoi je venais d’échapper. Je ne savais pas rĂ©ellement depuis combien de temps j’avais repris conscience ». Pourtant, c’était fou de faire le compte de toutes les choses que j’avais vĂ©cu en une poignĂ©e de minutes, alors que j’avais passĂ© des heures Ă  attendre un simple pas dans le couloir. Maintenant que j’avais pleinement retrouvĂ© la possession de mon propre corps, je faisais le compte de mes blessures. Ondine avait proposĂ© de m’apporter un miroir mais j’avais poliment dĂ©clinĂ© l’offre. Si j’étais aussi dĂ©figurĂ©, je n’avais pas franchement envie de me voir maintenant. On m’avait transfĂ©rĂ© dans un autre service, puisque je n’étais plus en danger de mort, mais j’ignorais lequel. A vrai dire, j’avais le sommeil lourd depuis l’accident le mĂ©decin disait que c’était tout Ă  fait normal, j’avais besoin de rĂ©cupĂ©rer et je ne m’étais mĂȘme pas rĂ©veillĂ© lors du dĂ©placement. Je m’étais endormi dans une chambre, rĂ©veillĂ© dans une autre, avec la sensation de ne pas avoir bougĂ©, et encore moins changĂ© de chambre. Les machines avaient disparues et Ondine restait avec moi, ce qui me procurait une joie sans nom. Une fois, c’était elle qui s’était endormie sur mon Ă©paule, main dans la main. Iker et Julia avaient suivi le conseil, Ă  savoir de rentrer prendre du repos, puisque ni l’un ni l’autre n’étions plus en danger de mort. Nous avions droit Ă  un vĂ©ritable dĂ©filĂ© du personnel, mais le mĂ©decin prĂ©fĂ©rait faire des examens complĂ©mentaires afin de se prononcer sur une date de sortie. La seule chose vraiment dĂ©rangeante Ă©tait cette fichue attelle qui immobilisait complĂštement mon bras et mon Ă©paule. Ondine Ă©tait sortie pendant que je dormais pour faire Dieu savait quoi. C’était la premiĂšre fois que j’étais seul depuis que j’avais ouvert les yeux. J’observais la chambre, les murs blancs, sans aucune personnalitĂ©. Et puis je levai les yeux vers le ciel bleu qu’on apercevait par la fenĂȘtre. Je ne savais pas si j’avais le droit de me rĂ©jouir de la mort de ce type. Une part de moi me hurler qu’il n’avait eu que ce qu’il mĂ©ritait. J’avais quand mĂȘme faillis y passer ! Mais une autre part de moi rĂ©pugnait Ă  se rĂ©jouir de la mort de quelqu’un. Comment pouvait-on faire ça ? Je n’osais pas en parler Ă  Ondine. Peut-ĂȘtre trouverait-elle ça stupide. Moi-mĂȘme je savais que c’était une connerie. J’étais reconnaissant Ă  Ondine de rester avec moi. Elle Ă©tait mon petit rayon de soleil
 A la simple pensĂ©e de l’accident, j’avais envie de vomir. Si jamais je n’avais pas survĂ©cu, jamais je ne me serais rĂ©conciliĂ© avec elle. On serait restĂ©s fĂąchĂ©s pour l’éternitĂ©. A jamais en conflit. Nous qui ne nous disputions jamais auparavant, ç’aurait Ă©tĂ© vraiment pas de chance. Elle pĂ©nĂ©tra dans la chambre mais je lui coupai la parole au moment oĂč elle s’apprĂȘtait Ă  parler, une fois assise. Je voudrais que tu saches
 Je suis dĂ©solĂ© pour tout ce que j’ai pu te dire. Je ne m’en souviens pas vraiment, c’est trop flou mais
 » , murmurai-je. La porte s’ouvrit. Un homme de taille avec les cheveux gris et des lunettes sans monture entra et me salua. Bon, nous avons enfin les rĂ©sultats dĂ©finitifs des analyses » , dĂ©clara-t-il. Je me mordis la lĂšvre. J’espĂ©rai pouvoir sortir bientĂŽt. Elles sont bonnes ? » , demandai-je, plein d’espoir. Il garda le silence. Ça dĂ©pend ce que vous appelez bonnes », rĂ©pondit le mĂ©decin. Ondine et moi Ă©changeĂąmes un regard horrifiĂ©. Vous pouvez
dĂ©velopper ? » , ajoutai-je, incertain. Le mĂ©decin lorgna ses notes. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que vous pourrez sortir dans deux jours » , prĂ©cisa-t-il. MalgrĂ© tout, son ton ne me rassurait pas. C’était une bonne nouvelle, bien sĂ»r
 Mais la mauvaise nouvelle me terrifiait. La mauvaise ? » , le pressai-je. Le mĂ©decin remonta ses lunettes sur son nez et poussa un soupir. Vos jambes ont beaucoup souffert lors du choc. Les Ă©clats de vitres ont dĂ©chirĂ© certains muscles et vos tibias surtout ont subit des plaies trĂšs profondes, qui ne rĂ©sorberont totalement que dans plusieurs mois, peut-ĂȘtre mĂȘme des annĂ©es » . Non
 Non pitiĂ©, faites que ça ne soit pas ce Ă  quoi je pensais
 Je lançai un regard Ă  Ondine qui semblait ĂȘtre en choc Ă©motionnel et fixait le mĂ©decin avec effroi. Vos jambes sont trĂšs, trĂšs faibles. Vous pourrez remarcher, bien sĂ»r, s’empressa d’assurer le mĂ©decin en voyant nos mines terrorisĂ©es. Mais pas avant deux mois minimum. Si ce n’est plus. Vous devrez rester en fauteuil pendant ce temps » . J’étais tĂ©tanisĂ©. Plus marcher pendant deux mois ? Moi, le sportif ? J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de pied dans le ventre. Le souffle court, j’avais du mal Ă  respirer. Mais quand est-ce que je pourrais reprendre mon boulot ? » , demandai-je, une pointe de terreur dans la voix. Le mĂ©decin me regarda intensĂ©ment. Vous ne le pourrez pas. Je suis dĂ©solĂ©, Monsieur Anderson. Mais vous ne pourrez pas reprendre le sport, quel qu’il soit. ConsidĂ©rez bien que c’est dĂ©jĂ  une chance pour vous de retrouver l’usage de vos jambes, mĂȘme si ça ne sera que dans quelques mois. Je suis dĂ©solĂ© » , acheva-t-il. Marcus, tu veux bien te concentrer un peu mon pote ? » Je clignai des yeux en tournant la tĂȘte. Ouais ouais je vous Ă©coute » , je rĂ©ponds immĂ©diatement. Pur mensonge. J’étais tellement plongĂ© dans mes pensĂ©es que je n’avais pas remarquĂ© qu’on parlait de moi depuis une demi-heure et que la tablĂ©e entiĂšre avait le regard rivĂ© sur moi. Je saisis ma cannette de coca et me mis Ă  la tripoter. Marcus, on se demandait s’il n’était pas temps d’attaquer les contrats en Europe maintenant que tu commences Ă  ĂȘtre connu aux USA. Il est hors de question que tu prennes pour acquis ta cĂ©lĂ©britĂ© ici » , lança James en me regardant droit dans les yeux. Je haussai les Ă©paules. Bah Ă©coute, c’est toi le chef » , rĂ©pliquai-je. Je n’avais pas la tĂȘte Ă  Ă©couter parler des gens de contrats, nouveaux marchĂ©s, et dollars. Du bureau en bord de mer Ă  Los Angeles, je pouvais apercevoir l’horizon qui se confondait avec le ciel bleu. Ce n’était pas quelque chose que j’affectionnais particuliĂšrement, la mer. L’eau de maniĂšre gĂ©nĂ©rale. Il y avait des choses qui vaccinaient contre. Genre une noyade. Marcus. Nous sommes Ă  carrefour dĂ©cisif. Tu te sens d’attaque pour entamer des campagnes en Europe ? J’ai eu des Ă©chos de Barcelone » , poursuivit James. Barcelone. J’eu une lĂ©gĂšre grimace mentale. Ca m’évoquait tellement de souvenirs. Ondine d’abord. Ca faisait plusieurs mois que nous avions rompus. CoupĂ©s tous contacts. Je ne savais pas ce qu’elle faisait Ă  prĂ©sent. Peut-ĂȘtre s’était-elle consolĂ©e avec Jack. Peu importait de toute façon. Peu importait, pas vrai ? Nous n’avions plus rien en commun Ă  part des souvenirs. Des putains de souvenirs qui aujourd’hui m’empĂȘchaient de continuer ma vie comme je l’aurais pu. 
 l’idĂ©al serait Milan » , approuvait une fille au bout de la table. J’avais lĂąchĂ© la conversation au moment oĂč tout le monde s’était mis Ă  bavarder dans un brouhaha de cour d’école. Je rabattis le couvercle de ma valise et entrepris de la zipper avec la fermeture Ă©clair. Je tirais la lourde valise de sur le lit pour la rapatrier avec les autres dans le salon lorsque mon tĂ©lĂ©phone se mit Ă  carillonner. Tu dĂ©colles Ă  quelle heure ? » , demanda James directement dĂšs que je dĂ©crochai. Dans une heure », rĂ©pondis-je. Je l’entendis soupirer longuement. [b][ color=teal] J’espĂšre que tu sais ce que tu fais mon pote. Si tu te foires, je te lĂąche » , rĂ©pliqua-t-il. Je me mis Ă  rire. Du calme Jamie. On va y arriver. Tu m’as pas dit que j’étais populaire aux USA ? Et ben je vais t’apprendre une nouvelle New York c’est aux USA » . Tu te fous de ma gueule en plus, bougonna James. C’est pas pour une nana j’espĂšre au moins ? » dit-il, pince sans rire. Je haussai les Ă©paules mĂȘme si je savais qu’il ne voyait pas. Non. C’est pas pour une nana. C’est pour moi. Los Angeles, c’est pas moi » , rĂ©pondis-je. On se revoit lĂ -bas » , soupire finalement mon agent. Si t’as deux minutes de retard Ă  notre prochain rendez-vous, je t’arrache les yeux » , marmonna-t-il. A plus Jamie » , dis-je avant de raccrocher. Je contemplais pendant une seconde mon tĂ©lĂ©phone puis le rangeai dans la poche de mon jean. Je baissai le regard sur les trois valises puis en empoignai une avec une certaine excitation que je ne pouvais contenir. DerniĂšre Ă©dition par Marcus T. Anderson le Lun 25 FĂ©v - 2346, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2032 OMG Marcus le retour & avec un avatar beaucoup plus canon Mais traumatise pas ma Ondine Bref, re-bienvenue Bon courage pour ta fiche InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2034 Candice A. Eubanks a Ă©crit OMG Marcus le retour & avec un avatar beaucoup plus canon Mais traumatise pas ma Ondine Bref, re-bienvenue Bon courage pour ta fiche J'ai pas rĂ©sistĂ© C'est Mo. qui m'a convaincue pour Dave JurĂ© je la traumatiserai presque plus InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2035 Le titre quoi Bienvenue & bon courage pour ta fiche ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2036 GNEEEEEEEEEEEEELe retour Re-bienvenue a la casa On va tout rockser encore une fois hun InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2037 Marcus T. Anderson a Ă©crit Candice A. Eubanks a Ă©crit OMG Marcus le retour & avec un avatar beaucoup plus canon Mais traumatise pas ma Ondine Bref, re-bienvenue Bon courage pour ta fiche J'ai pas rĂ©sistĂ© C'est Mo. qui m'a convaincue pour Dave JurĂ© je la traumatiserai presque plus Mais c'est bien de craquer ouais, ouais, je te surveille fait gaffe InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2037 bienvenue & bon courage pour la fiche! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2038 Ton pseudo + le perso me disent quelque chose. Dave Franco. Gosh, il est seksy. Re-bienvenue et bonne chance pour ta fiche. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2039 Ethan Blackson a Ă©crit Le titre quoi Bienvenue & bon courage pour ta fiche ! Merci beaucoup Ondine L. Casanueva a Ă©crit GNEEEEEEEEEEEEELe retour Re-bienvenue a la casa On va tout rockser encore une fois hun Ouiii, le retour j'ai hĂ©sitĂ© Ă  intituler la fiche "the retunr of the king" mais bon Marine forever, c'bien connu Éden Whitfield a Ă©crit bienvenue & bon courage pour la fiche! Thanks Candice A. Eubanks a Ă©crit Marcus T. Anderson a Ă©crit Candice A. Eubanks a Ă©crit OMG Marcus le retour & avec un avatar beaucoup plus canon Mais traumatise pas ma Ondine Bref, re-bienvenue Bon courage pour ta fiche J'ai pas rĂ©sistĂ© C'est Mo. qui m'a convaincue pour Dave JurĂ© je la traumatiserai presque plus Mais c'est bien de craquer ouais, ouais, je te surveille fait gaffe J'en doute pas une seconde Le contraire m'Ă©tonnerait Hope A. Roseberry a Ă©crit Ton pseudo + le perso me disent quelque chose. Dave Franco. Gosh, il est seksy. Re-bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Merci Ouais, il est parti y'a pas si longtemps InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2041 Re-bienvenue sur le forum si j'ai bien compris!Courage pour ta fiche InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2042 Je rĂȘve? Mon Marcus est de retour! Rien qu'en voyant le titre je savais que c'Ă©tait toi Rebienvenue InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2046 Re-bienvenuuue InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2048 Hey, bon retour parmi nous Marcus! Tulisa A. Errington Empire State of Mind∞ once, twice, three times a lady ▌INSCRIT LE 09/01/2013 ▌MESSAGES 11668 ▌AGE DU PERSO 27 ▌ADRESSE 1556 Ocean Parkway 402, Brooklyn avec baby RaphaĂ«l <3 ▌CÉLÉBRITÉ Sophia Anna Bush ▌SMALL IDENTITY PHOTO Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2130 Hello beautiful Bienvenue InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2136 OH PUREEEEEE DAVE REBIENVENUE DerniĂšre Ă©dition par Iron K. Brightside le Lun 25 FĂ©v - 2150, Ă©ditĂ© 1 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2150 bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hĂ©site surtout pas, & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres baby franco excellent choix InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Lun 25 FĂ©v - 2159 Welcome back Ton avatar est canoooonnnn! brigitte InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 004 OH CAMILLE Ici la fondatrice de ASB qui te parle parmi nous et bon choix d'avatar InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 012 Marcus Marcus Marcus J'ai le plaisir de te prĂ©-valider Une admin passera t'ajouter Ă  ton groupe InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 018 re-bienvenue parmis nous InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 028 bienvenue et bon choix d'ava InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 034 Ouuuuuuuh Marcus is baaack ça va envoyer du lourd Rebienvenue Ă  la maison InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re MARCUS ✘ As if you never said goodbye Mar 26 FĂ©v - 037 ValidĂ© !Un systĂšme d'intĂ©gration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intĂ©gration, mĂ©langeant anciens et nouveaux membres, n'hĂ©site pas Ă  t'y inscrire ! 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