*1970 - GILLES MARCHAL - ''L'ÉTOILE FILANTE''**Gilles Marchal, né le 2 septembre 1944 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète des années 1970 et 1980, aujourd'hui DÉBUTSDécouvert et produit par Georges Chatelain, puis rapidement remarqué par Lucien Morisse, alors directeur des programmes à Europe 1, ils signent chez Disc' en 1967 que sort son premier EP2, Le père noël est mort, puis en 1968, il édite le second toujours chez le même distributeur, Le chanteur d' même année Dieu qu'elle était succès en 1968 avec Ne pleure pas ma mie, qui sera également enregistré aux États-Unis, sous le titre Cry no more, Maria. Second succès en 1968, avec Summer Wine, où sa complice Martine Habib, une jeune chanteuse française à la voix très pure, le rejoint pour ce duo; cette même chanson est également chantée par Marie Laforêt dans la version française Le vin de l'été à laquelle participe l'animateur-radio Gérard Klein. En 1969, Gilles et Martine enregistrent également Where do people go, chanson du générique de fin du film d'Eddy Matalon Trop petit mon l'été 1970, il interprète L'étoile filante, adaptée de Lerner et Loewe paroles françaises de M. Vidalin, interprétée dans sa version originale par Lee Marvin sous le titre Wanderin' Star, et Buddy river, adaptée de Lee Hazlewood paroles françaises de Vline Buggy et Yves Dessca.En avril 1971 paraît son premier 33 Tours reprenant la quasi-totalité de ses premières sera réédité dans sa version originale - augmentée de quelques titres - en 1999 Réf. Magic Records/Musidisc À la fin de l'année, il propose Liberté, un titre écrit par Jean-Max Rivière et Charles Orieux assez bien diffusé sur les face B on retrouve Martine Habib qui compose Les rues de la 1972, il rejoint l'écurie Motors où il adapte une chanson de Sonny Bono du couple Sonny & Cher Un cow-boy n'est jamais tranquille A cowboys work is never done.En 1973, il revient faire un clin d'½il au cinéma en posant sa voix sur la chanson du film Un homme libre dont la musique est signée Francis 2e album paraît chez Talar/Sonopresse en textes sont signés en partie par son ami Claude Lemesle, Gilles composant ici toutes les Mitchell apporte sa plume sur un titre La planète des ANNÉES 1975-1985Dans les années 1970 et 1980, Gilles Marchal continue d' abandonne peu à peu son personnage de cow boy » pour celui du nouvel homme »En 1976, Pathé Marconi l'accueille à son tour et sa nouvelle chanson un peu plus commerciale est signée par Jean-Pierre Bourtayre, Yves Dessca et Gilles lui-même On ne refait pas le monde avec une passe un peu en radio et figure sur une compilation en cet été enchaîne en 1977 avec Jeanne est là une chanson aussi belle que la est toujours entouré des mêmes en 1977, il chante, en hommage à la région parisienne, l'hymne Les prénoms de l'Île-de-France paroles de Claude Lemesle et un album sort l'année suivante chez Sonopresse, avec des chansons dont il signe la musique et les paroles, comme Drôle de vie qui connaît un grand succès en France et à l'étranger, et C'était en France ainsi que des titres plus légers comme Miss Pharmago ou C'est pas la 1980, Gilles participe à un hommage à Claude François en présence de son fan est tellement marqué par l'attitude des fans qu'il en compose une chanson Ils ont perdu leur chanteur, avec sur la face B, Les clefs sous la réapparition en 1982 chez AZ avec son avant-dernier 45 Tours dont il signe la musique, Je t'aime trop et L'amitié avec Claude Lemesle à l' en 1985 que Gilles Marchal met fin à sa carrière de chanteur avec une reprise de Céline, de Vline Buggy, Hugues Aufray et Mort Shuman qu'il enregistre, avec au dos de ce 45 tours Les maisons sans visages dont il signe la musique paroles de Vline Buggy.AUJOURD'HUIDepuis 1985, Gilles Marchal s'est retiré du d'Histoire, il a écrit un premier livre d'histoires de l'Histoire qui est sorti en avril 2008, intitulé Finalement, c'est rigolo l'histoire », ISBN 2-84301-205-1 épuiséLe premier tome de Bourreaux de travail », ISBN 9782748369892 est sorti le 16 novembre 2011 aux éditions LA SOCIÉTÉ DES AUTEUR COMPOSITEUR INTERPRÈTE33T 1971, Comme un étranger dans la ville FACE A Je ne suis qu'un pauvre homme Pas de bois pour me réchauffer les doigts Dieu qu'elle était belle Comme un étranger dans la ville Nous vivrons tous les trois Summer wine avec Martine Habib FACE B Window seat avec Martine Habib Quand je te regarde vivre Ne pleure pas ma mie Valse à quatre patte L'étoile filante Pauvre Buddy River 1974, Clémentine Pépin FACE A Clémentine Pépin Tout à apprendre, tout à oublier On a volé la Tour Eiffel L'amour va plus vite qu'un coureur à pied Liz et Richard La planète des rêves' FACE B I love you Va dire à tes parents Le jour de ta fête L'amour en retard Pardonnez Mad'moiselle Elle' 1978 et 1980 en réédition Drôle de vie FACE A L'amour muet La moitié du parcours Le courage D'appartement C'est pas la Chine A ma mère FACE B C'était en France Papa, Maman, etc... Miss Pharmago Les roses Drôle de vie45T 4 titres 1967, Le père Noël est mort / Vierge Marie / Sans rancune / Il a beau passer 1968, Le chanteur d'amour / Trou la la ou ti / /Je me passe de vous / C'est normal mais pas évident45T 1968, Dieu qu'elle était belle / Ne pleure pas ma mie 1968, Summer wine / Ma belle 1968, La valse à quatre pattes / Où es-tu donc passée l'autoroute 1969, Comme un étranger dans la ville / Nous vivrons tous les trois 1969, Where do people go chanson du film Trop petit mon ami / Window Seat 1970, L'étoile filante / Quand je te regarde vivre 1970, Pauvre Buddy River / Je m'en vais dans un avion 1970, Cry no more Maria / Ne pleure pas ma mie 1971, Liberté / Les rues de la ville 1971, Non non personne / Mardi 1971, Je ne suis qu'un pauvre homme / Pas de bois pour me réchauffer les doigts 1972, Un cow-boy n'est jamais tranquille / L'été à fleur de peau 1972, En 89 / Quand tu parleras au diable 1973, Un homme libre chanson du film Un homme libre / conscience 1973, Si je t'avais rêvée / Jocelyne 1973, Elle / L'amour en retard 1974, Août à l'Opéra / La martienne 1976, On n'refait pas le monde avec une chanson / Maurice et fils 1977, Jeanne est là / Tu es le centre du monde 1977, Tu devrais chanter / Tu es le centre du monde 1978, Drôle de vie / Miss Pharmago 1978, Les prénoms de l'Ile de France / Version instrumentale 1979, Marteau disco / C'est pas la Chine 1980, Ils ont perdu leur chanteur / Les clés sous la porte 1982, Je t'aime trop / L'amitié 1985, Céline / Les maisons sans visagesVERSION ITALIENNE 1971, La ballata di Buddy river Pauvre Buddy river / / Noi vivremo per lui Nous vivrons tous les troisCOMPILATIONS 1999 réédition en 2005, Comme un étranger dans la villeCOMME COMPOSITEUR pour Isabelle Aubret 1978 Jamais deux sans toi paroles de Claude Lemesle pour Carlos 1976 Je m'ballade paroles de Claude Lemesle 1977 C'est pas parce qu'on est grand paroles de Claude Lemesle pour Hubert Wayaffe 1969 Mademoiselle Lou paroles de T. Noton 1968 Viens courir dans le bois paroles de Gilles Marchal 1968 Un petit bout de bambou paroles de Gilles Marchal pour Claude Lemesle 1978 Rimbaud s'en va paroles de Claude Lemesle 1978 Le petit Lemesle paroles de Claude Lemesle 1978 A la scène à la ville paroles de Claude Lemesle pour Eddy Mitchell 1972 Ulysse paroles de Claude Moine 1972 La fille du pasteur paroles de Claude Moine pour Jean-Claude Pascal 1983 Le dernier des mousquetaires paroles de Claude Lemesle pour Marc Savy 1976 Un rendez-vous paroles de Jean-Marc Fernandez pour Michèle Torr 1985 20 ans d'amour paroles de Claude Lemesle pour Joe Dassin 1977 Noisette et Cassidy paroles de Pierre Delanoë et Claude Lemesle pour Nicoletta 1976 La galère paroles de Claude Lemesle*Je suis né sous une étoile filanteEt je vis comme une étoile filante,Je n'ai pas de femme, même pas un lit,Je cours comme un cheval qui fuit devant un incendieJe suis né sous une étoile filanteJ'ai joué à qui-perd-gagne et j'ai jamais gagné,Mais j'ai aimé ce jeu-là, je n'ai pas de regrets,Car un loup qui meurt de faim ira toujours plus loinQu'un cabot qui dort devant son vieil osJe suis né sous une étoile filanteEt je vis comme une étoile filanteAu hasard des routes, ma vie rouleraJusqu'à ce sacré jour où mon étoile tomberaJe mourrai comme une étoile filante,Comme une étoile filanteCompagnons des longs chemins,Amis des nuits de gnôle,Si vous trouvez votre copain crevé avec ses bottes,Enterrez-le bien profond et piétinez le sol,Pour que de sa tombe il ne file encoreJe suis né sous une étoile filante,Sous une étoile Maurice Vidalin. Musique Frederick Loewe1970 Titre original "Wandering star" © Disc'AZnote Adapté du succès de Lee Marvin,tiré du film "Paint your wagon" La kermesse de l'Ouest.** Add this video to my blog * Posted on Tuesday, 16 August 2011 at 1057 PMEdited on Saturday, 30 June 2012 at 323 AM
Citationssimilaires : Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. Dalaï Lama Tenzin Gyatso. 191. Je ne connais personne qui ne soit pas heureux de faire du beau travail ; la joie de tout homme est de réussir quelque chose. François Michelin.L'attachante et envoûtante Lhasa de Sela est décédée un peu avant minuit, le 1er janvier, emportée par un cancer qu'elle combattait depuis près de deux ans. Ses amis musiciens la savaient malade depuis longtemps, mais sa mort leur a néanmoins coupé le souffle. Retour sur le combat et le parcours d'une étoile filante». Mis à jour le 5 janv. 2010 Savoir une amie gravement malade ne diminue en rien le chagrin causé par son départ prématuré. Lhasa de Sela, décédée tard vendredi soir à l'âge de 37 ans, laisse dans le deuil une imposante famille élargie, des fans disséminés sur plusieurs continents, ainsi que de nombreux amis musiciens. On est tous atterrés, tout à l'envers», a confié le bassiste Mario Légaré, joint au moment où il formulait ses voeux de condoléances destinés à la famille de la chanteuse. Le bassiste, qui a participé au tout premier disque de Lhasa et l'a accompagnée sur scène pendant près de 15 ans, était profondément ébranlé par sa mort, un coup du sort qu'il perçoit comme une injustice. C'était une personne magnifique. Pas juste une grande artiste, précise-t-il, une personne adorable à tous les points de vue sereine, sensible, attentionnée et tellement positive. Qu'une maladie comme ça l'attaque, ce n'est pas fair.» Je suis déçue, parce que je l'imaginais vieillir», regrette la peintre et chanteuse Lousnak, qui est demeurée au chevet de Lhasa jusqu'à il y a un peu plus d'une semaine. Bïa, une autre amie de longue date, parle de la défunte comme d'une étoile filante». C'est l'un de ces passages météoriques qui laissent des marques profondes», juge-t-elle. Elle était d'une générosité artistique et humaine totales. Ça transparaît dans sa façon de chanter», avance aussi Mario Légaré. Il se rappelle avoir vu Lhasa chanter en portugais simplement parce qu'elle se produisait au Portugal ou encore faire l'effort d'apprendre une chanson tchétchène pour témoigner d'un conflit qui la touchait. Ce n'était pas juste une grande chanteuse, insiste le bassiste, j'ai découvert de seconde en seconde comment elle se dévouait, combien elle aimait les gens.» La belle pleureuse Lhasa est née en septembre 1972 à Big Indian, dans l'État de New York, d'un père mexicain et d'une mère américaine. Sa jeunesse a été marquée par une période de nomadisme pendant laquelle ses parents, ses trois soeurs et elle ont sillonné le Mexique et les États-Unis dans un bus. Elle a posé le pied au Québec à l'âge de 19 ans, pour rendre visite à ses soeurs qui étudiaient à l'École nationale du cirque, et a finalement choisi de s'installer à Montréal. Sa route a vite croisé celle d'Yves Desrosiers, avec qui elle allait écrire ses premières chansons et publier l'album La Llorona La pleureuse en 1997. Le guitariste et réalisateur affirme avoir toujours su qu'il y avait quelque chose qui se passait» sur le plan artistique et qu'elle connaîtrait du succès. Il estime encore que c'est le meilleur coup qu'il a pu faire en carrière. La Llorona, qui a connu un succès populaire au Québec et un rayonnement international, constitue un jalon dans la musique d'ici. Avant Lhasa, je ne pense pas que quiconque ait fait un album marquant dans une autre langue que le français ou l'anglais au Québec, un album que les gens sentaient leur appartenir», relève avec justesse Bïa, qui considère que son amie a ouvert des portes» pour d'autres artistes venus d'ailleurs. Lhasa a par la suite publié deux autres disques remarquables et remarqués The Living Road 2003 et Lhasa, en avril dernier. Dans tout ce qu'elle a fait, on ne sent jamais la formule, dit encore Bïa. On ne peut pas trouver de défaut à la sincérité de sa démarche artistique.» Un combat silencieux Son disque éponyme paru au printemps a été concocté alors que la chanteuse se savait atteinte d'un cancer du sein. Lhasa avait reçu ce diagnostic à l'hiver 2008. Discrète de nature, la chanteuse a révélé sa condition à ses proches collaborateurs, mais n'en a jamais soufflé mot en entrevue, jugeant qu'il s'agissait de sa vie privée. Ceux qui la savaient malade ont respecté son intimité. Le printemps dernier, lorsqu'elle a finalement présenté cet album tout en anglais intitulé Lhasa, la chanteuse semblait tirée d'affaire. Elle envisageait l'avenir avec enthousiasme et souhaitait que ce disque lui permette enfin d'établir un contact avec le public américain. Il n'y a qu'un mot pour décrire la femme qu'on avait sous les yeux à la mi-avril lumineuse. Je ne l'avais jamais vue aussi remplie de vie et de confiance en elle», a aussi constaté Bïa. Or, même si elle semblait en rémission et avait la tête pleine de projets, Lhasa n'a offert que quelques concerts en Europe et a dû rentrer à Montréal. Début juin, tous ses concerts et presque toutes ses autres apparitions scéniques ont été annulés. Le cancer n'avait pas été vaincu et s'était même disséminé ailleurs dans son corps. Elle a entrepris un nouveau combat contre ceux qu'elle appelait ses ennemis microscopiques». Lhasa n'a pas remporté cette nouvelle bataille. C'est quelqu'un qui portait la lumière en elle et qui la partageait, dit Lousnak. Elle a fini par être la lumière ultime.» Avec La Presse Canadienne
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